Tue 2-July-2024

L’occupation prend d’assaut la maison de la famille Jamjoom à Shuafat et prend ses mesures en vue de sa démolition

dimanche 18-février-2024

Jérusalem occupée – CPI

Aujourd’hui dimanche, les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut la maison de la famille du martyr Fadi Jamjoum dans le camp de réfugiés de Shuafat, au nord de Jérusalem occupée, et ont pris ses mesures en vue de sa démolition, au milieu de violents affrontements dans le camp.

Le martyr Jamjoom a été tué avant-hier, vendredi, par les balles de l’occupation, après avoir mené une opération de tir héroïque à l’est d’Ashkelon, dans les territoires palestiniens occupés en 1948.

Des sources de Jérusalem ont rapporté qu’une force importante de l’armée d’occupation a fait irruption dans la maison familiale et a pris ses mesures techniques, en vue de sa démolition.

Les sources ont révélé que de violents affrontements ont éclaté dans le camp après l’assaut des forces d’occupation, au cours desquelles les soldats d’occupation ont tiré un barrage de balles réelles et de bombes à gaz toxique.

Hier, samedi, une grève commerciale globale a eu lieu dans le camp de réfugiés de Shuafat, au nord-est de Jérusalem occupée, pour pleurer l’âme du martyr Fadi Jamjoum, auteur de l’héroïque fusillade « Kiryat Malachi » près d’Ashkelon occupée.

L’occupation a admis que deux colons ont été tués et 4 autres blessés, dont certains ont été qualifiés de graves, avant-hier, vendredi, lors d’une fusillade contre une gare routière près de « Kiryat Malachi » près d’Ashkelon, et l’auteur, Fadi Jamjoum, de Shuafat, dans Jérusalem occupée, a été martyrisé.

Suite à l’opération, des dizaines de soldats de l’occupation ont pris d’assaut le camp de Shuafat, ont attaqué la maison du martyr Fadi Jamjoom, l’auteur de l’opération d’Ashkelon, ont vandalisé son contenu et semé le chaos au milieu du déclenchement des affrontements.

Les forces d’occupation ont arrêté l’épouse, le père et le frère du martyr Fadi Jamjoum, après les avoir convoqués pour enquête, et les ont ensuite relâchés à condition qu’ils se présentent pour enquête aux renseignements de l’occupation dimanche prochain.

L’opération d’Ashkelon a constitué un coup dur pour la sécurité de l’occupation, car son auteur a pu contourner toutes les mesures de sécurité, arriver du camp de Shuafat à Jérusalem occupée à Ashkelon et mener son opération de qualité.

Les opérations de résistance palestinienne se sont poursuivies en Cisjordanie et dans la ville occupée de Jérusalem au cours de la semaine dernière, et 107 actions de résistance ont été enregistrées en Cisjordanie et à Jérusalem, dont 18 tirs et affrontements armés, selon ce qui a été documenté par le Centre d’information palestinien « Ma’ta ».

Les autorités d’occupation israéliennes continuent de démolir les maisons des familles des auteurs des opérations de résistance, dans le cadre d’une politique de punition collective imposée à l’entourage des auteurs des opérations.

À travers la politique de démolition des maisons des résistants, l’occupation cherche à établir une loi de dissuasion contre les familles des auteurs des opérations et des résistants, à travers une politique de « punition collective », et à dissuader quiconque pourrait y penser réaliser une opération de résistance.

Cependant, ceux qui observent réellement cette politique estiment qu’elle a lamentablement échoué à séparer l’incubateur populaire de la résistance montante dans toute la Cisjordanie, ce que l’occupation a reconnu à travers un certain nombre de ses médias.

Malgré les opérations de démolition et les sanctions sévères imposées par l’occupation contre les environs des auteurs des opérations de guérilla, le Palestinien a prouvé qu’il ne pouvait y avoir aucun moyen de dissuasion contre lui s’il ne poursuivait pas sa résistance à l’injustice et à l’agression de l’occupation et sans affronter les l’escalade des crimes de l’occupation et de ses colons contre notre peuple, il était donc nécessaire que chaque Palestinien résiste, par tous les moyens, jusqu’à ce qu’il libère sa terre, ses lieux saints et ses prisonniers, et qu’il retrouve tous ses droits usurpés.

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