Gaza-CPI
Des sources proches de Hamas ont rapporté que le mouvement a l’intention de suspendre les négociations d’accalmie et d’échange de détenus et ce jusqu’à faire entrer les aides humanitaires au nord de la Bande de Gaza.
« Nous ne pouvons pas négocier au moment où la famine dévore notre peuple », a précisé la même source tout en rappelant que 700 mille Palestiniens dans les circonscriptions de Gaza et du nord meurent de faim à cause du refus israélien de faire entrer les aides dans ces régions que les bombardements israéliens avaient ravagées ne laissant aux citoyens rien à manger ni même à boire depuis des semaines.
La situation humanitaire dans la Bande de Gaza, assurent les organisations onusiennes, est sur le seuil de la catastrophe, les habitants sont désormais contraints de manger ce qui reste de fourrage de leur bétail et d’aliments de leurs animaux domestiques.
L’occupant israélien, assurent les Palestiniens, affame et massacre les civils pour mettre les résistants palestiniens sous pression et pour obliger le Hamas à se plier à ses conditions lors des négociations d’accalmie et de la situation dans la Bande après la guerre.
Le chef de Hamas, Ismail Hanyeh, a de son côté déclaré que la résistance ne se contentera de moins d’un arrêt total de la guerre, d’un retrait de l’armée israélienne de la Bande de Gaza, de la levée du blocus injuste et l’entrée des aides humanitaires, de fournir aux déplacés un logement sécurisé tout en assurant leur retour à leurs maisons au nord de Gaza et de reconstruire ce qu’avait détruit l’armée israélienne.
