Le Centre méditerranéen des droits de l’homme a déclaré que les forces armées d’occupation néonazie sioniste continuent de violer délibérément les écoles utilisées comme abris par des dizaines de milliers de déplacés à Gaza commettant des violations graves telles que: des exécutions des arrestations des actes de torture et d’intimidation envers les civils.
Dans une déclaration le Centre méditerranéen a indiqué qu’il avait documenté l’intrusion des forces usurpatrices sionistes dimanche matin dans l’école Al-Rafii à Jabalia qui abrite des milliers de déplacés où les soldats occupants ont arrêté les hommes de 15 ans après les avoir forcés à se déshabiller les ont conduits vers une destination inconnue et ont expulsé de force les femmes sous des tirs nourris.
Il a souligné que les forces armées d’occupation sioniste ont transformé les centres d’hébergement principalement situés dans les écoles gérées par l’UNRWA (l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) arborant le logo des Nations Unies en cibles depuis les premiers jours de leur vaste guerre contre la bande de Gaza le 7 octobre dernier.
Le Centre méditerranéen a indiqué que les attaques d’occupation ont pris plusieurs formes initialement en ciblant les centres d’hébergement par des bombardements aériens provoquant la mort de centaines de civils et blessant des centaines d’autres comme cela s’est produit à plusieurs reprises dans l’école Al-Fakhoura ainsi que dans des dizaines d’autres écoles à Gaza et dans le nord de Gaza ainsi que dans Khan Younis au sud du secteur assiégé et à Al-Bureij au centre du secteur.
Il a affirmé que les informations préliminaires suggèrent que ces attaques n’avaient aucune justification et visaient des civils qui s’étaient réfugiés dans les centres d’hébergement après avoir reçu des ordres d’évacuation par l’armée d’occupation de leurs maisons et zones résidentielles.
Le Centre méditerranéen a souligné que la deuxième phase de ciblage des écoles et des centres d’hébergement a été accompagnée d’une incursion terrestre notant que des dizaines de témoignages ont été reçus sur l’intrusion des forces d’occupation dans ces écoles après avoir détruit leurs murs et portes avec des chars au milieu d’une intense fusillade et de tirs d’obus de chars.
Dans son témoignage sur les événements l’homme âgé Youssef Khalil a déclaré au Centre méditerranéen qu’après l’intrusion des forces armées d’occupation dans l’école deux soldats ont ouvert le feu directement sur sa famille alors qu’ils se trouvaient dans l’une des salles de classe.
Khalil a mentionné qu’après l’exécution de sa famille les forces d’occupation l’ont arrêté avec d’autres pendant plusieurs jours où il a été battu et torturé avant d’être libéré ultérieurement. Après le retrait de ces forces de la région autour de l’école où elles étaient stationnées pendant une semaine « Khalil » est retourné à l’école pour trouver les cadavres de sa famille presque décomposés parmi les victimes figuraient une femme son mari et plusieurs de leurs enfants.
Le Centre méditerranéen a souligné qu’en plus des opérations de meurtre dans les écoles d’hébergement les forces terroristes d’occupation s’emploient à arrêter les hommes de 14 ans et plus les obligeant à se déshabiller et à les transférer vers d’autres sites avec des crimes de torture et de traitement inhumain. Les femmes sont soumises à des interrogatoires à des enquêtes certaines sont arrêtées et d’autres sont libérées.
Des témoins oculaires ont déclaré à l’équipe du Centre méditerranéen que les forces usurpatrices néonazies ont pillé des fonds et des biens personnels appartenant aux déplacés y compris la saisie de l’or des femmes dans plusieurs cas.
Le Centre méditerranéen a noté que la troisième étape des violations contre ces écoles et centres d’hébergement se concentre sur leur transformation en bases militaires pour les chars ou leur utilisation comme quartiers généraux temporaires pour les forces d’occupation et les centres d’interrogatoire et de torture des citoyens.
Le Centre méditerranéen a souligné que bien que ces écoles soient sous l’égide des Nations Unies et que beaucoup d’entre elles aient été financées par des contributions fiscales de l’Union européenne elles devraient normalement bénéficier d’une protection particulière pendant les périodes de conflit militaire. Cependant dans la réalité les forces d’occupation néonazies sionistes continuent de les cibler dans de nombreux cas de les détruire et de les attaquer.
Le Centre méditerranéen des droits de l’homme a affirmé que l’arrêt immédiat des hostilités est la demande fondamentale vers laquelle tout le monde doit agir pour sauver ce qui peut l’être de ce génocide visant 2 300 000 de personnes dans la bande de Gaza. Il a appelé à l’activation de toutes les mécanismes internationaux pour enquêter sur les crimes commis aboutissant à l’établissement de la responsabilité de la justice et de l’équité.
