Les charges comprennent également la préparation d’actions visant des activistes palestiniens vivant en Turquie et s’opposant à la politique israélienne envers la Palestine. Les accusés ont assisté à la session d’audience avec leurs avocats mais ont nié les accusations qui leur sont portées.
Selon l’agence de presse turque Anadolu l’audition des accusés se poursuivra aujourd’hui. Les procureurs demandent des peines de prison allant de 15 à 20 ans pour avoir obtenu des informations secrètes de l’État à des fins d’espionnage politique ou militaire.
L’affaire a débuté le 9 décembre de l’année dernière et la liste des accusations comprend la création par le service de renseignement israélien d’une équipe opérationnelle à distance via des applications de téléphone mobile basées sur Internet.
Les accusés auraient utilisé WhatsApp Telegram les médias sociaux et l’e-mail pour communiquer avec le Mossad évitant tout contact vocal ou visuel. La preuve suggère que des paiements ont été effectués pour le travail accompli via des sociétés de transfert d’argent internationales des cryptomonnaies et des bureaux de transfert d’argent.
En décembre de l’année dernière les médias turcs ont révélé une autre cellule liée au Mossad à Istanbul composée de 44 suspects qui surveillaient les activités de personnes et d’organisations palestiniennes non gouvernementales en Turquie sous le couvert d’une société de conseil.
En juillet dernier les médias turcs ont annoncé que les services de renseignement avaient réussi à démanteler une cellule affiliée au Mossad à Istanbul formée de citoyens arabes et turcs formés à l’espionnage et à la collecte d’informations sur des institutions arabes et des opposants arabes résidant à Istanbul.
