Les forces armées d’occupation sionistes ont arrêté aujourd’hui à l’aube lundi le dirigeant au Hamas le prisonnier libéré cheikh Rizq Rajoub âgé de 63 ans après avoir pris d’assaut le village de Dura au sud d’Hébron.
Des sources locales ont indiqué qu’une importante force de l’armée d’occupation a pris d’assaut le village de Dora et fait une descente dans la maison de Rajoub dans le quartier de Kreisa avant de l’arrêter.
L’arrestation du leader Rajoub intervient 8 mois après sa libération des prisons d’occupation où il a passé dernièrement 19 mois en détention administrative.
Rajoub a passé plus de 28 ans dans les prisons d’occupation et en 2018 il a refusé son expulsion vers le Soudan et la décision de détention administrative prononcée contre lui appelant à sa libération immédiate. En conséquence il a entamé une grève de la faim illimitée pour arracher sa liberté.
Rajoub souffre de nombreuses maladies notamment de fortes douleurs à l’estomac et dans la région de la vésicule biliaire et du côlon et d’une sensibilité à l’humidité et à la chaleur car son corps ne supporte pas d’être dans des endroits climatiquement tempérés ce qui est contraire à la nature des prisons d’occupation.
Rajoub souffre également de vitiligo conséquence d’un manque de mélanine dans le sang et il a un dossier médical avant même son arrestation pour des maladies héritées des prisons des maladies auxquelles il a été exposé en dehors de sa famille et des séquelles d’antécédentes chirurgies.
Cheikh Rizk Rajoub est considéré comme l’un des leaders du Mouvement islamique dans sa ville d’Hébron l’un de ses notables et hommes de réforme une personnalité dirigeante exceptionnelle. Il était le compagnon du commandant Qassami Hassan Salameh qui a supervisé l’exécution de l’opération « revenge sacrée ». En réponse au martyre de l’ingénieur Yahya Ayyash qui a entraîné la mort et les blessures de centaines de soldats et de colons.
Rajoub a été arrêté en 1996 alors qu’il conduisait un wagon de marchandises à l’intérieur duquel se trouvait le chef prisonnier Hassan Salameh dans le quartier de Bir al-Hummus à Hébron et il a alors été condamné à 10 ans d’emprisonnement.
