Wed 3-July-2024

Démolition de la maison de la famille du prisonnier Islam Farroukh à Ramallah

jeudi 8-juin-2023

L’armée d’occupation sioniste a fait exploser aujourd’hui à l’aube jeudi la maison de la famille du prisonnier Islam Farroukh dans le quartier de Ramallah Al-Tahta dans la ville de Ramallah au milieu de la Cisjordanie occupée.

Dans les détails l’armée d’occupation a pris d’assaut Ramallah Al-Tahta « basse » accompagnée d’un bulldozer et de véhicules militaires en vue de la démolition de la maison du prisonnier Islam Farroukh qui a perpétré le double attentat à la bombe à Jérusalem en novembre 2022 qui a tué deux colons.

Des affrontements violents ont éclaté entre les jeunes et les forces d’occupation. qui a tiré à balles réelles et en caoutchouc sur des citoyens

Au cours du raid 16 Palestiniens dont deux journalistes ont été blessés par des balles réelles et en caoutchouc recouvertes de métal des soldats de l’occupation.

Des témoins oculaires ont déclaré que les soldats de l’occupation ont pris pour cible les journalistes lors de leur couverture de l’agression et des affrontements dans la ville de Ramallah qui ont blessé le journaliste Rabie Al-Munir caméraman de la télévision arabe avec une balle en caoutchouc dans l’abdomen.

Le journaliste Moamen Samreen a été atteint d’une balle en métal recouverte de caoutchouc à la tête. Il a été transporté au complexe médical de Palestine pour y être soigné. Sa blessure a été décrite comme « grave et stable » et il est actuellement en soins intensifs.

Des dizaines de civils ont été étouffés à cause des cartouches de gaz tirées par les soldats de l’occupation qui se sont déployés dans plusieurs quartiers de Ramallah et des tireurs d’élite ont été déployés sur les toits.

Le 10 avril la Cour suprême des autorités d’occupation israéliennes a approuvé à la majorité la décision de démolir la maison de l’auteur du double attentat à la bombe à Jérusalem il y a des mois qui a tué deux Israéliens et en a blessé d’autres.

Pendant de nombreuses années l’occupation a suivi une politique de démolition ou de fermeture des maisons des assaillants palestiniens ce que les organisations de défense des droits de l’homme qualifient de « punition collective ».

Le 5 mars le porte-parole de l’armée d’occupation a déclaré que le commandant du commandement central avait signé un ordre de confiscation et de démolition de la maison de Farroukh après le rejet de l’appel de sa famille.

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