La commission chargée des affaires des détenus et des ex-détenus a déclaré que l’administration pénitentiaire d’occupation de la prison « Ofer » ignore l’état de santé du prisonnier Zouhair Abou Mizer (63 ans) du gouvernorat d’Hébron qui souffre d’hyperglycémie et de problèmes cardiaques.
Elle a déclaré mercredi dans un communiqué que le prisonnier « Abou Mizer » est toujours détenu depuis son arrestation il y a quatre mois et demi et qu’il attend la décision du tribunal d’occupation militaire qui se tiendra le 10 juin prochain.
L’avocat de la commission Youssef Matia lors de sa visite au prisonnier « Abou Mizer » à la prison d’Ofer a fait part de son état de santé indiquant qu’il souffrait d’hyperglycémie et de problèmes cardiaques et qu’il recevait des médicaments pour la rétine qu’il n’a pas pris après son arrestation.
L’avocat « Matia » a expliqué que l’administration pénitentiaire n’a pas fourni les médicaments nécessaires au prisonnier « Abou Mizer » mais lui a seulement fourni un anticoagulant et a ignoré le diabète et les médicaments pour la rétine ajoutant qu’il avait subi une opération à cœur ouvert il y a 3 ans et avait besoin de soins de santé et d’une surveillance constante.
« Abou Mizer » a confirmé à son avocat qu’il avait rejeté l’accusation portée contre lui qui alléguait qu’il avait été arrêté pour possession d’arme à feu indiquant qu’il n’avait aucune connaissance de ce dont il était accusé.
Le prisonnier « Abou Mizer » exige qu’il soit transféré à l’hôpital pour des examens médicaux et un diagnostic de son état.
La Commission des affaires des prisonniers tient l’administration pénitentiaire d’occupation pleinement responsable de la vie du prisonnier « Abou Mizer » appelant les institutions humanitaires et des droits de l’homme à intervenir pour le libérer car il est malade et âgé.
Plus de 700 prisonniers dans les prisons d’occupation souffrent de maladies à des degrés divers dont au moins 24 prisonniers et détenus qui souffrent de cancers et de tumeurs à des degrés divers mais l’administration pénitentiaire poursuit délibérément une politique de négligence médicale à leur encontre.
