Le mouvement Hamas a déclaré que la question de la libération des prisonniers des prisons ennemies est une question nationale par excellence et qu’elle était et restera une priorité absolue pour le mouvement qui ne ménagera aucun effort ni moyen pour les libérer des prisons d’occupation.
Dans une déclaration publiée aujourd’hui lundi à l’occasion de la Journée du prisonnier palestinien le mouvement a mis en garde contre la poursuite des violations et des crimes systématiques du gouvernement d’occupation fasciste contre les prisonniers et l’a tenu pleinement responsable de leur vie et de leur sécurité en particulier des prisonniers malades enfants et femmes.
Le Hamas a confirmé que les crimes contre les prisonniers ne seront pas soumis à un délai de prescription et ne réussiront pas à briser leur volonté et leur fermeté.
Le mouvement a déclaré que les prisonniers font partie intégrante de notre peuple et de sa cause nationale rappelant leurs souffrances continues et renouvelant l’alliance de loyauté envers eux et leurs sacrifices jusqu’à leur libération.
Il a appelé les masses du peuple palestinien ses forces vives et ses factions nationales à unir leurs efforts et à mobiliser toutes les énergies pour soutenir les prisonniers par tous les moyens à renforcer la solidarité et la prise en charge des familles des prisonniers et de leurs enfants en un accomplissement digne de leur statut et de leurs sacrifices.
Le Hamas a appelé les institutions humanitaires et de défense des droits de l’homme à prendre des mesures efficaces pour mettre fin aux violations de l’occupation à faire pression pour la libération immédiate des prisonniers à dénoncer les crimes de l’occupation et à poursuivre les auteurs devant les tribunaux internationaux.
Aujourd’hui lundi les Palestiniens partout commémorent la Journée du prisonnier palestinien qui date le 17 avril de chaque année.
La Journée du prisonnier rappelle cette année l’emprisonnement de 4 900 prisonniers hommes et femmes répartis dans 23 prisons et centres de détention et d’enquête dont 31 femmes détenues dont la majorité se trouve à la prison de Damon et 160 enfants et mineurs répartis dans les prisons d’Ofer Megiddo et Damon et 400 prisonniers qui ont passé 20 années consécutives dans les prisons d’occupation et sont appelés « doyens des prisonniers de guerre ».
