L’Administration pénitentiaire d’occupation a transféré ce matin mercredi les membres du Comité d’urgence du mouvement des prisonniers vers un lieu inconnu après que la direction des prisonniers a décidé d’entamer une grève de la faim globale et illimitée.
Le mouvement captif a déclaré dans un bref communiqué ce matin mercredi que l’étape après le transfère des membres du comité d’urgence du mouvement captif n’est plus la même qu’avant.
Il a confirmé que les prisonniers se lancent aujourd’hui effectivement dans la grève intitulée « Volcan de la liberté ou martyre » soulignant qu’il ne reculera pas à moins que les prisonniers n’atteignent pleinement leurs objectifs et ne brisent l’arrogance de l’occupation.
L’administration pénitentiaire de l’occupation a transféré le doyen des prisonniers Muhammad al-Tus « Abu Shadi » et Walid Hanatsheh de la prison de Ramon vers une destination inconnue.
Le ministère des Prisonniers et ex-prisonniers a condamné le transfert et l’isolement de la direction du Comité d’urgence indiquant que le but du mouvement sioniste est de disperser les positions du mouvement captif et de séparer la direction du reste des prisonniers pour tenter de contrecarrer la grève.
Il est prévu qu’environ 2 000 prisonniers dans un premier lot mèneront une grève de la faim illimitée menée par la direction du mouvement national des captifs et les anciens prisonniers en rejet des décisions et des procédures répressives de l’administration pénitentiaire et de l’extrémiste « Ibn Ghafir » imposées contre eux.
Les prisonniers poursuivent leur désobéissance à l’intérieur des prisons pour le 37e jour consécutif rejetant les mesures d’abus mises en place par l’administration pénitentiaire sur ordre du ministre extrémiste de la «Sûreté nationale» Itamar Ben Gvir.
Parmi elles une mesure visant à limiter la quantité d’eau qu’un détenu est autorisé à utiliser quotidiennement ainsi que ses besoins naturels et à réduire la période de baignade de sorte que chaque section qui comprend 120 détenus ne se voit allouer qu’une heure par jour et des transferts arbitraires des prisonniers d’une prison à l’autre et la création d’une section dédiée à l’isolement des prisonnières palestiniennes.
