Les espoirs s’amenuisent de retrouver d’autres survivants sous les décombres 3 jours après la catastrophe du tremblement de terre en Turquie et en Syrie qui a fait plus de 16 000 morts et des dizaines de milliers de blessés dont les effets désastreux affectent des millions de personnes dans les deux pays.
Bien que le plus grand nombre de victimes ait été enregistré en Turquie les avertissements continuent de faire état d’une augmentation constante du nombre de morts dans le nord de la Syrie dans un contexte de faibles capacités et de rareté des ressources de retard dans l’arrivée de l’aide internationale nécessaire aux opérations de recherche et de sauvetage.
Les habitants du nord de la Syrie font face à d’autres dangers. Des sources de la défense civile ont déclaré que le tremblement de terre avait provoqué des fissures dans le barrage d’Al-Taloul sur le fleuve Oronte dans la campagne d’Idlib et que de l’eau s’était écoulée dans la zone du camp au nord de Salqin à cause de ces fissures.
Selon les dernières données officielles le nombre de morts du séisme en Turquie s’élève à 12 873 et celui des blessés à 62 937.
En Syrie le nombre de morts s’est élevé à 3 162 et le nombre de blessés a atteint 5 685.
L’Autorité turque de gestion des catastrophes et des urgences a déclaré que 1 117 répliques avaient été enregistrées depuis le tremblement de terre qui s’est produit lundi à l’aube et que son épicentre se trouvait dans l’État méridional de Kahramanmaraş.
Ce matin elle a annoncé qu’une réplique de 37 sur l’échelle de Richter s’était produite dans la région de Kahramanmaraş (l’épicentre du tremblement de terre).
Les autorités turques ont déclaré qu’environ 100 000 personnes de recherche et de sauvetage travaillent dans les zones touchées expliquant que les prochaines heures sont cruciales pour secourir les personnes coincées entre les décombres alors que 6444 bâtiments se sont effondrés.
