Le président de l’Union général des syndicats des travailleurs palestiniens Sami Al-Amsi a tiré la sirène d’alerte après la décision des autorités d’occupation d’ouvrir les barrages et les digues à l’Est de Khan Younes et Dir Al-Balah provoquant l’inondation de plus de 300 dounams des terres agricoles palestiniennes.
Al-Amsi a décrié les mesures des autorités d’occupation qui ont prémédité l’ouverture de barrages avant-hier en vue d’endommager les produits agricoles des paysans ce qui constitue un crime contre l’humanité et nécessite une réaction ferme de la part des organisations défendant les droits de l’homme.
Le syndicaliste palestinien a souligné le paradoxe israélien en assurant que les autorités d’occupation construisent les barrages pour couper l’eau sur la bande de Gaza pendant la saison de sécheresse puis les mêmes autorités ouvrent les vannes pour inonder les terres de la bande quand elles craignent les crues notamment en hiver.
Les dommages causés par ces agressions ne touchent pas seulement les produits agricoles mais aussi les troupeaux des éleveurs de moutons et de vaches. Les pertes annuelles des paysans s’élèvent au moyenne à un million cinq cent mille dollars selon al-Amsi.
Al-Amsi a appelé les bailleurs de fonds et les agences de secours d’intervenir pour arrêter cette catastrophe qui menace les Palestiniens.