Sat 6-July-2024

L’AP continue à détenir des opposants politiques malgré les décisions de la justice

lundi 28-novembre-2022

Les services de la sécurité préventive palestiniens ont de nouveau arrêté le jeune Moadh Abu Aicha alors qu’il venait de quitter la porte de la prison d’al-Jounid où il avait passé neuf jours.

La sécurité préventive a refusé aussi de libérer Mossab AL-Sakhl détenu arbitrairement depuis 77 jours alors que la Cour palestinienne avait décidé à deux reprises de le libérer.

Aymen Qawariq journaliste et ex-détenu a été arrêté cette aube depuis sa maison dans le village d’Ourta à Naplouse. Le Forum des journalistes palestiniens a qualifié cette arrestation d’« extrême dangerosité » entravant la liberté d’expression et d’opinion.

Les services de la sécurité palestinienne à Tubas arrêtent encore le détenu politique Abdeljalel Bsharat malgré la gravité de son état de santé qui a nécessité son transport à l’hôpital où il a subi une opération chirurgicale.

Les jeunes Zeid Zied al-Kharraz et le fils de son cousin Hamza ainsi que Omar Rayhan sont détenus depuis neuf jours. Ce dernier a été pulvérisé par du gaz au poivre et portait des traces de torture selon sa famille.

Les services sécuritaires de l’AP ont emmené hier le détenu politique Anas Hamdi à l’hôpital et ce après sa décision d’entrer en grève de la faim pour protester contre son arrestation arbitraire depuis 49 jours.

Les services des renseignements de l’AP détiennent Islam Beni Shamseh depuis 77 jours bravant la décision de la Cour palestinienne qui a appelé à le libérer.

L’ex-détenu Ashraf Khanfar a été kidnappé par des inconnus armés à Tulkaram depuis lundi à l’aube sa famille n’a encore reçu aucune nouvelle le concernant.
Khanfar avait été sauvagement torturé dans les prisons israéliennes lui causant une affreuse baisse de l’acuité visuelle.

Le groupe Avocats pour la justice a recensé plus de 600 opposants politiques qui ont été arrêtés par les services sécuritaires de l’AP depuis le début de l’année courante.

Le Comité des familles des détenus politiques a de son côté dénombré 409 violations accomplies par les services sécuritaires à Ramallah au cours du mois d’octobre dernier y compris l’assassinat de Mohammad al-Benna.

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