Le Bureau national de défense des terres et de résistance à la colonisation a déclaré que le colonialisme ne se contente pas de s’emparer des terres et d’exploiter la population mais cherche plutôt à les déraciner autant que possible de leurs terres et de leurs foyers par l’extermination ou le déplacement et à transformer le pays qu’il colonise en une «terre sans peuple» pour en faire une terre sur laquelle construire un système de la nature du racisme brutal.
Dans un rapport hebdomadaire publié samedi le bureau a indiqué que le colonialisme israélien en Palestine a surpassé les autres régimes coloniaux en s’appuyant sur l’idéologie en particulier religieuse. Pour justifier sa fausse légitimité il a combiné la politique de transfert de nettoyage ethnique et de déracinement et le pillage des ressources et l’exploitation de la population.
Il a expliqué que le gouvernement extrémiste d’occupation lègue au nouveau gouvernement en cours de formation des dossiers de projets coloniaux de plans et d’offres qui ne suffiront pas semble-t-il à remplir les données des accords de coalition que Benjamin Netanyahu dirige avec ses alliés néo-fascistes.
Il a ajouté que le premier d’entre eux était un cadeau au colon Itamar Ben Gvir qui réside dans la colonie Kiryat Arba à Hébron après que le gouvernement sortant a approuvé la construction de 90 logements coloniaux dans la ville pour la première fois après de nombreuses années d’impasse.
Il a souligné que le processus de colonisation et de judaïsation se poursuit dans les différents gouvernorats de Cisjordanie en particulier à Jérusalem occupée et ses environs.
Selon le rapport la Cour suprême israélienne a donné son feu vert à l’expansion de la colonie « Efrat » aux dépens des terres des citoyens au sud de Bethléem après avoir rejeté la requête présentée pour empêcher l’expansion de la colonie en pillant 1 200 dunums de Khallet Al-Nahla établis dans le village de Wadi Rahal au sud de Bethléem.
Il a déclaré que les autorités d’occupation avaient délivré un permis d’urbanisme pour des terres du gouvernorat de Salfit qui avaient été saisies en les déclarant « terres de l’État » car elles avaient accordé à l’administration civile des permis d’urbanisme et d’utilisation pour les terres appartenant aux villages de Bidya et Kafr Al-Deek dans le gouvernorat d’une superficie de plus de 360 dunums.
Dans le gouvernorat de Naplouse les autorités d’occupation ont transféré la semaine dernière environ 616 dunums des terres des villages de Qaryut Al-Laban et Al-Sawiya afin d’étendre les zones d’influence de la colonie « Eli » qui est située sur les terres des trois villages.
Le Bureau national a déclaré que la municipalité d’occupation avait notifié la démolition de 37 magasins intérêts commerciaux et maisons dans le quartier de Wadi al-Joz à Jérusalem occupée en faveur du projet dit de « Silicon Valley » qui a été annoncé début 2020 comme le plus grand programme colonial.
Il a également été révélé que des zones des bassins et des parcelles de terrain ont été enregistrés à Beit Safafa et Sheikh Jarrah en faveur de familles juives et d’associations de colons dans le cadre du projet d’enregistrement foncier et de colonisation à Jérusalem.
Selon le plan des autorités d’enregistrement de l’entité avec le début de l’année prochaine 2023 des travaux auront lieu pour coloniser les terres de Qalandia Kafr Aqab et Samiramis dans le but d’introduire des terres que les autorités d’occupation prétendent appartenir à des Israéliens et associations juives.
Ces mesures ont le but d’inscrire ces terres et de les inclure dans les plans structurels des projets d’expansion des colonies que la municipalité d’occupation a l’intention de mettre en œuvre dans le cadre d’un projet de colonisation visant à construire 1 390 logements sur les terres de l’aéroport Qalandia de Jérusalem et à agrandir la zone industrielle d’Atarot.
