Quarante prisonniers palestiniens ont passé un quart de siècle d’affilée dans les prisons israéliennes et tous purgent des peines à perpétuité ou des décennies.
Le Centre palestinien d’études sur les prisonniers a déclaré que la liste des prisonniers qui ont passé plus d’un quart de siècle s’allonge aujourd’hui avec l’entrée du prisonnier Jamal Abdel Fattah Al-Hour (48 ans) de la ville de Surif à Hébron en sa 26e année consécutive dans les prisons de l’occupation.
Le Centre a ajouté dans un communiqué aujourd’hui dimanche que ces prisonniers étaient détenus avant l’accord d' »Oslo » et qu’ils ont tous passé plus de 25 ans dans les prisons de l’occupation dont 11 prisonniers de l’intérieur palestinien occupé.
Il a estimé que le maintien en détention de ces prisonniers pendant des décennies est une « tache noire» sur le front de la communauté internationale un précédent qui ne s’est pas produit dans l’histoire moderne d’autant plus que ces prisonniers souffrent de conditions de santé impérieuses.
Il a indiqué que deux des anciens prisonniers ont été tués au cours des dernières années à cause de la négligence médicale et des maladies dont ils ont souffert pendant leurs longues années de détention et l’occupation retient toujours leurs corps jusqu’à présent.
Le communiqué indique que sept de la liste sont des résidents de Jérusalem dont le plus âgé est le captif Samir Ibrahim Abu Nima dont six prisonniers de la bande de Gaza.
Il a souligné que ces prisonniers devaient être libérés au moins 25 d’entre eux il y a 9 ans sur la base d’un accord entre l’Autorité palestinienne et l’occupation pour libérer tous les anciens en 2013.
Il a appelé la communauté internationale à intervenir pour mettre fin aux souffrances de ces prisonniers et leur accorder plus d’espace et d’attention ce qui contribuerait à leur soutien éclairerait leur cause et mettrait en lumière leurs souffrances particulières.
Le nombre de prisonniers palestiniens dans les prisons de l’occupation a atteint 4 700 dont 30 femmes 190 enfants et 800 détenus administratifs (dont deux femmes détenues et 6 enfants) jusqu’à fin septembre dernier selon les données des établissements pénitentiaires.
