Les services sécuritaires palestiniens ont fermé jeudi le local du Congrès populaire de la Palestine tout en ordonnant les militants du Congrès qui étaient présents de ne plus ouvrir ce local.
Il y a deux jours mardi les services sécuritaires de l’Autorité Palestinienne (AP) ont entravé le maintien d’une conférence de presse du Congrès et ils ont chassé les participants ce qui a obligé les organisateurs à maintenir un sit-in devant le siège de la Coalition populaire à Ramallah pour protester contre ces violations.
Samedi dernier les services sécuritaires palestiniens ont enlevé l’activiste et coordinateur de la Coalition populaire et membre du comité préparatif du Congrès populaire palestinien 14 million Omar Assef deux heures avant le maintien du congrès dans la salle de théâtre municipal à Ramallah.
Les organisateurs de ce congrès qui devait se maintenir conjointement en Cisjordanie dans la bande de Gaza et dans la diaspora appellent à réformer l’OLP sur des bases démocratiques et à consolider les efforts établis par l’Algérie pour élire le Conseil National d’ici un an.
L’ordre du jour du Congrès devrait comprendre des allocutions d’un nombre de personnalités palestiniennes et la validation du document des fonctions politiques ainsi que l’élection d’un comité d’orientation national composé de 81 membres et l’élection d’un Conseil National représentatif des 14 millions de Palestiniens.
