Thu 4-July-2024

Ramallah : les parents des détenus manifestent contre les arrestations politiques

samedi 5-novembre-2022

Les parents des détenus politiques ont organisé samedi soir un rassemblement au milieu de Ramallah pour appeler l’Autorité Palestinienne à libérer leurs parents détenus arbitrairement par les services sécuritaires palestiniens.

Les protestataires ont circulé à travers les rues de Ramallah pour s’arrêter devant la polyclinique où les services sécuritaires gardent trois détenus politiques en grève de la faim pour le 43ème jour. Ils ont scandé des slogans appelant à libérer leurs proches Ahmed Harish Mondher Rahib Jihad Wahdane et l’étudiant Qaceum Hamaiel détenus dans l’affaire connue sous le nom de « la menuiserie de Beitunya ».

Le dirigeant de Hamas Houcine Abu Quik a assuré que le fait d’arrêter des jeunes palestiniens par leurs compatriotes est une injustice pure surtout que ces jeunes militants étaient soumis pour des mois à la torture et ne trouvent que la grève de la faim pour réclamer leur liberté.

Abu Quik a qualifié de « honteux » le fait de coordonner avec l’occupant israélien qui ne cesse de tuer les Palestiniens et violer tous leurs droits. Il a indiqué que les accords conclus lors du sommet d’Alger avait fait renaitre l’espoir de voir l’AP libérer tous les détenus politiques ce qui n’est pas arrivé.

Les participants à ce rassemblement ont appelé aussi à libérer le jeune palestinien Mossab Shteyah qui était recherché par les autorités d’occupation israéliennes. Ils ont rappelé que Shteyeh se trouve dans la prison de Jéricho surnommée « l’abattoir » depuis 47 jours et ce malgré la décision de la Cour palestinienne de le libérer et l’état de sa santé qui s’est dangereusement dégradée.

D’autre part les services sécuritaires palestiniens ont intensifié les campagnes d’arrestations visant les jeunes étudiants les activistes et les opposants politiques notamment ceux qui sont recherchés par les services de sécurité israéliens.

De leur côté les étudiants ont tenu depuis une semaine un sit-in ouvert à l’intérieur de l’université pour protester contre l’arrestation de leurs camarades dont Qaceum Hamaiel et Ahmed Abu Farha.

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