Les autorités d’occupation israéliennes ont banni deux Jérusalémites de la mosquée al-Aqsa pour des périodes différentes au moment où les colons israéliens profanent ce lieu sacré en toute sécurité.
Des sources locales ont rapporté que le Jérusalémite Mohammad Abul-Homs a été interpellé ce matin pour le bannir trois mois de la mosquée al-Aqsa.
Abul-Homs est originaire du quartier d’al-Issawiya. Il avait passé 8 ans dans les prisons d’occupation pour avoir défendu la mosquée al-Aqsa contre les agressions des colons israéliens. Ses concitoyens le surnomment « rafale de vent » tellement il était dans sa jeunesse agile et rapide ce qui a empêché son arrestation par les forces d’occupation qui l’avaient blessé par des balles réelles.
Malgré son infirmité Abul-Homs participait avec ses deux béquilles dans toutes les activités et les manifestations contre les agressions israéliennes et les opérations de démolition des maisons des Jérusalémites notamment dans le quartier de Chiekh Jarrah.
La jeune jérusalémite Rim Ali avait connu elle aussi le même sort que son concitoyen et ce après l’avoir interpellée et bannie de la mosquée al-Aqsa pour une semaine renouvelable.
Les Palestiniens voient dans la politique israélienne de bannissement une stratégie pour terroriser les Jérusalémites et les faire taire devant les crimes qui visent les lieux sacrés et les habitants de Cheikh Jarrah.
D’autre côté un groupe de colons extrémistes ont envahi le tombeau de Bab al-Rahma avoisinant le mur nordique de la mosquée al-Aqsa au même moment 141 colons ont fait irruption dans les esplanades de la mosquée al-Aqsa où ils ont accompli des rites talmudiques et effectué des promenades provocatrices.
