Aujourd’hui mercredi (10-8) les médias hébreux ont révélé que le ministère israélien de la Justice a récemment achevé le transfert de 16 dunums de terres de la ville d’Abou Dis (à l’est de Jérusalem occupée) près du mur de séparation de sécurité à la « propriété temporaire » de l’occupation.
Le journal hébreu Israel Hayom a déclaré que « l’opération a été menée en secret » ajoutant que « la mesure israélienne conduira probablement à des affrontements entre les résidents palestiniens et l’armée ».
Le journal a affirmé que des enquêteurs civils nommés par le « gardien général de la propriété » en Israël « ont obtenu des preuves que des Juifs ont acheté la terre au début du siècle dernier et les enquêteurs ont récemment obtenu l’approbation du tribunal pour cela ».
Il a ajouté que les autorités d’occupation « recherchaient actuellement les héritiers juifs pour leur transférer la propriété de la terre » selon ses dires.
Israel Hayom a souligné que le terrain n’est pas vide car il y a « plusieurs maisons construites sur le terrain appartenant à des Palestiniens » notant que « cette zone sera le prochain site explosif de Jérusalem occupée ».
Il convient de noter que ce cas est très similaire à ce qui est arrivé aux habitants du quartier Sheikh Jarrah au nord-ouest de Jérusalem occupée qui ont reçu l’ordre d’Israël de les expulser de leurs maisons et de leurs terres affirmant que les terres sur lesquelles les maisons ont été construites appartiennent à des Juifs qui les possédaient il y a des centaines d’années.
Les événements de Sheikh Jarrah à cette époque ont déclenché la bataille de « l’épée de Jérusalem » qui a été déclenchée par la résistance palestinienne au cours de laquelle des villes et des villages ont été bombardés dans l’intérieur occupé en 1948.
