Lors d’une conférence de presse organisée ce mercredi dans la bande de Gaza des journalistes palestiniens ont appelé à rendre justice à leur collègue Shirine Abu Akleh tuée délibérément par des soldats israéliens.
Les journalistes ont choisi la place de la tour Al-Jala qui abritait les locaux de plusieurs agences de presse dont une agence américaine et la chaine Al-Jazeera avant d’être réduite en ruines en 2021 lors de l’agression israélienne sur Gaza pour que les responsables de ce crime soient traduits devant la justice.
Le directeur du Forum des journalistes palestiniens Mohammad Yacine a assuré que les crimes israéliens commis contre les journalistes depuis des années ne se sont jamais arrêtés d’où la nécessité de mettre fin à la partialité de l’administration américaine qui encourage l’occupant par son silence suspect et son soutien à commettre plus de crimes et à enterrer la vérité. Le président Biden est appelé à rendre justice à Shirine Abu Akleeh du moment qu’elle est journaliste et d’autant plus qu’elle détient la nationalité américaine.
Ghassan Salama président du bureau d’information gouvernemental a déclaré que l’occupant israélien empêche les équipements de la protection et de la sécurité pour les journalistes d’entrer dans la bande assiégée depuis quinze ans ce qui exige d’exercer plus de pression sur l’occupant israélien pour permettre aux journalistes d’exercer leur métier et de les protéger. Il a ajouté qu’il faut ouvrir une enquête transparente et juste dans l’affaire de l’assassinat de Shirine Abu Akleh et d’autres journalistes tués dans l’exercice de leur métier.
La journaliste Lina Al-Tawil parlant au nom du Rassemblement journalistique palestinien sa camarade Israa al-B’hissi parlant au nom des Journalistes Palestiniennes Nasser al-Arini président du Rassemblement journalistique démocratique et Baha al-Ghoul parlant au nom du Bloc journalistique palestinien ont tous tenu à rappeler que la cause de Shirine Abu Akleh ne sera pas clôturée tant que les responsables de sa mort n’auront pas payé le prix de leur crime et que la justice ne sera pas rendue.
