Sun 7-July-2024

Un symposium à Genève souligne le droit au retour des réfugiés et linsistance des générations à le réaliser

mercredi 22-juin-2022

D’éminents militants palestiniens ont affirmé lors d’un symposium du Centre de retour palestinien leur adhésion comme des millions de réfugiés palestiniens à leur droit de retourner dans leurs foyers et ont appelé au renforcement de ce droit dans le cœur des générations palestiniennes.

Le symposium s’est tenu à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés qui tombe le 20 juin de chaque année et est l’un des nombreux événements organisés par le Centre pour le retour en marge de la session ordinaire du 50e Conseil des droits de l’homme à Genève.

Au cours du symposium animé par Mick Napier l’un des membres fondateurs de la Campagne écossaise de solidarité avec la Palestine l’activiste et journaliste palestinien Ahmed Abu Ritema a souligné la souffrance des Palestiniens qui vivent la plus longue période de réfugiés au monde

« Depuis 74 ans la crise des réfugiés palestiniens est restée sans solution car il existe une raison politique liant la crise des réfugiés et la sécurité de l’État d’Israël » a déclaré Abu Rutima l’un des théoriciens de l’idée de la Grande Marche du Retour.

Il a déclaré qu' »au moment où le colonialisme occidental a décidé d’établir l’Etat d’Israël environ 750 000 Palestiniens ont été expulsés de force de leurs villes et villages y compris ma famille ».

L’activiste Abu Rutima a souligné que les nouvelles générations de Palestiniens n’ont pas oublié et n’oublieront pas leur droit au retour. Il a déclaré : « Avec le temps Israël a cru que nous pouvions résoudre le problème et que la génération de la Nakba mourraient et les générations futures s’adapteraient à une nouvelle réalité mais cela ne s’est pas produit. »

Il a souligné que les jeunes générations après la Nakba croient encore et rêvent du droit de retourner dans leurs foyers.

Pour sa part la chercheuse palestinienne basée à Londres Jenin Hourani a déclaré que près de la moitié des Palestiniens dans le monde restent apatrides et par conséquent se voient refuser des droits et privilèges vitaux notamment l’accès à l’éducation aux soins de santé et à la liberté de mouvement.

Hourani a indiqué qu’elle faisait partie de ces personnes nées apatrides comme ses parents après que ses grands-parents ont été expulsés vers le camp de réfugiés de Neirab en Syrie en 1948.

Elle considère que rendre les Palestiniens apatrides est une tactique délibérée menée par Israël dans le but d’effacer l’existence des Palestiniens.

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