Les forces d’occupation israéliennes ont démoli les maisons des habitants du village dé-reconnu d’Al-Araqib dans le Néguev palestinien occupé lundi matin pour la 201e fois depuis 2000.
La démolition des tentes des habitants du village d’Al-Araqib est intervenue pour la cinquième fois depuis le début de 2022 après qu’elles aient été démolies 14 fois en 2021 tandis que les habitants les remontaient à chaque fois à partir de bois et une toiture en nylon pour les protéger de la chaleur extrême de l’été et du froid glacial de l’hiver et pour contrer les projets de déracinement et de déplacement de leurs terres.
Des membres de l’unité de police Yoav de l’Autorité de développement du Néguev chargée de démolir des maisons dans les villes arabes du Néguev et de l’Administration des terres d’Israël continuent de prendre d’assaut le village et d’enquêter d’une manière provocatrice alors que les autorités continuent ces derniers temps de restreindre les citoyens arabes du Néguev par des campagnes de razzias visant à piller les terres raser les cultures agricoles et démolir les habitations.
Le village d’Al-Araqib qui est déclassé est habité par 22 familles soit environ 800 personnes qui vivent de l’élevage et de l’agriculture du désert.
L’occupation a continué à démolir les structures et les maisons à l’intérieur malgré l’annonce d’un gel de l’amendement de l’article 116 A de la loi sur l’organisation et la construction et il a été dit qu’elle gèlerait la démolition de milliers de maisons arabes pendant deux ans permettant leur autorisation et empêchant leur démolition en plus de la loi foncière.
Les villes arabes ont été témoins d’une escalade dans la démolition de maisons de magasins et d’ateliers industriels sous prétexte d’absence de permis comme cela s’est produit à Ein Mahel Jaffa Taybeh Shafa Amr Qalansuwa Kafr Yasif Arara Umm al-Fahm Lydda Jaffa Sakhnin Hurfish et d’autres villes arabes du Néguev et autres.
