14 organisations de défense des droits de l’homme de l’entité israélienne ont apporté leur soutien à la défense d’Amnesty International après que l’organisation non gouvernementale ait fait l’objet de vives critiques dans certains milieux pour son affirmation selon laquelle « Israël » impose le régime d’apartheid aux Palestiniens.
Les 14 ONG ont publié une déclaration après le long rapport d’Amnesty International publié la semaine dernière disant : « Nous rejetons catégoriquement l’idée que le rapport d’Amnesty International est infondé discrimine Israël ou montre une hostilité antisémite ».
« Il y a des tentatives de détourner l’attention des violations israéliennes et d’éviter une discussion de fond en faisant de fausses accusations sont la pratique habituelle et continue des gouvernements israéliens successifs » ont-elles affirmé.
« Nous sommes particulièrement préoccupés par cette approche dans un climat international où l’antisémitisme et le racisme sont en hausse et les défenseurs des droits de l’homme sont attaqués » ajoute le communiqué.
Après la publication du rapport d’Amnesty International le ministre israélien des Affaires étrangères Yair Lapid a accusé l’organisation caritative de diffuser de la propagande ajoutant : « Je déteste utiliser l’argument selon lequel si Israël n’était pas un État juif personne à Amnesty n’oserait faire une telle affirmation à son encontre. »
Amnesty International a accusé l’occupation israélienne d’avoir fait un usage excessif de la force contre les Palestiniens dans les territoires occupés ce qui a entraîné l’imposition de mesures coercitives le déplacement de centaines de familles palestiniennes la démolition de centaines de maisons l’imposition d’une discrimination injuste des meurtres et des arrestations.
Dans son rapport annuel de 2020 l’organisation a déclaré que les forces d’occupation avaient torturé des enfants et fait subir à d’autres des mauvais traitements détenu des centaines d’entre eux en détention administrative et continué de restreindre la liberté de mouvement en Cisjordanie et dans la bande de Gaza soumettant ses résidents à des châtiments collectifs et a maintenu son siège illégal.