Le représentant au Conseil législatif Fathi Qarawi a confirmé aujourd’hui mercredi qu’il existe une corruption financière au sein de l’Autorité de Ramallah qui a atteint un degré sans précédent.
Dans un communiqué de presse Qarawi a déclaré commentant les prix élevés coïncidant avec l’augmentation des taxes imposées par l’Autorité sur certains produits : « L’odeur de la corruption financière a atteint un degré sans précédent et si grand qu’elle est devenue le premier sujet de discussion des palestiniens ».
Il a souligné la corruption dans l’emploi et la répartition des emplois entre les gens selon les caprices et les pistons alors qu’il existe des classes de citoyens opprimés qui ne peuvent pas répondre aux besoins minimums de leur journée.
Qarawi a ajouté que la situation de vie du citoyen palestinien en Cisjordanie est devenue insupportable et qu’il y a une augmentation insensée des prix.
Il a souligné que la situation actuelle ne peut pas être prolongée et si elle change il y aura une responsabilisation et des examens.
Il s’est interrogé sur la raison de la plainte de l’AP au sujet de la mauvaise situation financière et économique et de son non-paiement des salaires des employés au moment où elle reçoit des fonds des pays donateurs.
Les résultats d’un sondage d’opinion mené par le Centre palestinien de recherche sur les politiques et les enquêtes ont indiqué que 84 % de la population palestinienne pense qu’il y a de la corruption dans les institutions de l’AP.
Le sondage qui a été réalisé du 8 au 11 décembre 2021 a montré que 74% de la population palestinienne souhaite la démission du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et 71% sont insatisfaits des performances de la présidence et d’Abbas.
Auparavant le deuxième vice-président du Conseil législatif Hassan Khreisheh a confirmé qu’il existe un sentiment parmi les citoyens que la corruption augmente et prend racine au sein de l’Autorité palestinienne à Ramallah et qu’elle dispose d’institutions et d’individus qui la protègent.
Khreisheh a déclaré : « Il y a de l’insatisfaction de la frustration et un sentiment de déception populaire face à l’incompétence de l’AP avec l’atmosphère qui règne actuellement dans l’arène palestinienne en Cisjordanie ».
Il a ajouté : « Il n’y a pas d’autre issue pour nous que d’organiser des élections pour changer l’approche et les personnalités à commencer par le Conseil national le Conseil législatif et la Présidence ».