Le Groupe d’Action pour les Palestiniens en Syrie une organisation de droits de l’homme a déclaré que les autorités du régime syrien continuent à détenir en catimini des familles palestiniennes entières depuis les évènements qui ont accompagné la révolution syrienne en 2011.
Le Groupe a révélé les noms de certaines familles à l’instar de la famille de Mouloud Khaled Al-Abdallah (73 ans) arrêté dans un barrage routier en juillet 2013 alors qu’il était accopagné de sa femme Dhiba Al-Ahmad (65 ans) et ses enfants Ilhem (48 ans) Ina’am (33 ans) Yasmine (39 ans) et Abada (fils de Yasmine âgé de 6 ans).
Les membres de la famille palestinienne Amairi réfigiée en Syrie ont été arrêtés le 16 juillet 2013 il s’agit de Mohammad Amairi (né en 1964) Hadil Mahmoud Amairi (née en 1987) Assil Mahmoud Amairi (née en 1988) Widad Mahmoud Amairi (née en 1990) Razan Mahmoud Amairi (née en 2000) Souhir Mahmoud Amairi (née en 1981) Maysa Jamel Idris (née en 1979) Firas Walid Dsouri (né en 1978) et ses enfants Hamza (né en 2011) et Hala (née en 2012).
Cinq autres réfugiés palestiniens habitant à Mesraba ont été arrêtés en 2013 il s’agit de Nour Ahmed Daouad (né en 1987 marié et père d’une fille) Daouad Ahmed Daouad (né en 1986 marié et père de deux enfants et une fille) Mahmoud Mohamed Khair Daouad (né en 1996) et son frère Ali (né en 1998) arrêtés depuis le Centre de formation professionnelle de l’UNRWA.
En 2018 trois autres frères palestiniens ont été arrêtés depuis leur maison dans le village de Yelda au sud de Damas il s’agit de Khaled Mustapha Jouda (né en 1982) Yahya Mustapha Jouda (né 1984) et Oussama Mustapha Jouda (né en 1990).
Le 15 octobre 2012 les services sécuritaires syriens ont arrêté le réfugié palestinien Tawfik Jebali et ses deux enfants Mohammad Khair et Wael qui habitent dans le camp de Yarmouk depuis dix ans.
Les réfugiés Mohammad Khair Soleiman et ses deux enfants Naief et Ahmed ont été arrêtés sur un barrage au camp de Yarmouk en janvier 2013 et depuis il n’y a aucune information sur leur sort.
Le Groupe a ajouté que des informations encore incertaines indiquent la détention de plusieurs familles de la cité Ettadhaman par des groupuscules des « Comités Populaires » qui servent le régime syrien.
