Le président du comité de défense des terrains de Silwan Fakhri Abou Diab a révélé que six quartiers de la ville de Silwan à al-Quds occupée sont menacés de disparaitre définitivement.
Abou Diab a assuré que les autorités d’occupation veulent créer un déséquilibre démographique au profit des colons israéliens dans la ville d’al-Quds occupée. Il a averti du projet israélien du « Bassin sacré » qui commence de la cité de Cheikh Jarrah au nord de la vieille ville d’al-Quds pour s’étendre jusqu’au sud de la mosquée al-Aqsa.
Le projet vise à éradiquer tout indice sur une éventuelle existence arabo-islamique en introduisant un complet changement démographique et architectural tout en commençant d’abord par priver les palestinien des permis de construire ou même de restauration et d’expansion.
L’activiste jérusalémite a indiqué que la région de Silwan qui se trouve sur le flanc sud et sud-est de la sainte mosquée d’al-Aqsa s’étend sur 640 dounams et abrite plus de 60 mille personnes. Les six quartiers de cette région sont tous menacés de démolition ce qui veut dire qu’environ 800 maisons palestiniennes doivent affronter les bulldozers des forces d’occupation.
Abou Diab a attiré l’attention sur le dangereux projet raciste israélien qui menace les cités palestiniennes au diapason de 2030. Il a exhorté la société internationale et les solidaires pro-palestiniens à intervenir et mettre l’occupant israélien sous la pression si on veut encore voir la diversité de la ville d’al-Quds et garder son histoire et sa sainteté.
Abou Diab a rappelé qu’en 2020 selon les statistiques de la municipalité de Jérusalem les citoyens de Silwan ont du verser plus de 13 millions shekels aux autorités municipales israéliennes sous forme de pénalités sans dire que les citoyens mènent souvent les opérations de démolition de leurs maisons avec leurs propres mains pour éviter les lourdes amendes.
