Thu 4-July-2024

Les détenues de la prison de Damon incarcérées dans des conditions difficiles

jeudi 29-juillet-2021

La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a révélé dans un communiqué ce jeudi les conditions brutales d’arrestation et d’enquête des détenues de la prison de Damon.

La Commission a cité l’expérience de la prisonnière Mona Qaadan (50 ans) qui a été de nouveau arrêtée il y a environ trois mois à son domicile de Jénine.

Qaadan a déclaré que « de grandes forces de l’armée d’occupation ont pris d’assaut sa maison à l’aube pour l’arrêter ce qui était surprenant étant donné le grand nombre de soldats ».

Elle a ajouté: « Je ne m’attendais pas à une arrestation car j’ai été libre pendant 5 ans j’ai terminé deux cursus de maîtrise en droit islamique et en genre et je vivais une vie stable et j’ai construit une nouvelle maison après quoi mes mains ont été attachées avec des menottes en plastique et mes yeux bandés et j’ai été transférée dans un camp militaire je pense que c’est le camp de Salem. « 

La commission a déclaré que « Mona a ensuite été soumise à un interrogatoire qui a duré 22 jours à partir de huit heures trente du matin jusqu’à quatre heures du matin le lendemain au cours desquels elle est restée menottée avec des menottes en fer dans le dos et attachée à une chaise en plus d’obscénités d’insultes et de menaces d’arrêter toute sa famille et son frère Tarek qui a ensuite été arrêté ».

Mona a décrit les conditions des cellules de la prison d’Al-Jalama comme très difficiles « les conditions des cellules de la prison d’Al-Jalama sont très difficiles. L’idée d’un lit ressemblant à une tombe est effrayante avec deux couvertures sans oreiller et la cellule est petite et pleine d’humidité et sent mauvais. Il fait parfois froid et parfois chaud. J’ai demandé du matériel de nettoyage plusieurs fois mais ils ont refusé ».

Il s’agit de la sixième arrestation de Mona Qaadan elle a purgé un nombre total d’années de détention de 8 ans.

Il y a 40 détenues dans la prison de Damon qui sont confrontées à des conditions de détention très difficiles dont la prisonnière blessée Shurooq Salah Ibrahim Dwayat de Jérusalem qui a la peine la plus lourde ainsi que la captive Chatila Abu Ayyad de Kafr Qassem qui est condamnée à 16 ans de prison.

 

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