Le groupe « Avocats pour la justice » a révélé que les services sécuritaires palestiniens détiennent environ 20 citoyens en Cisjordanie pour avoir participé à des manifestations de soutien à leurs compatriotes à Gaza et à al-Quds occupée.
Le groupe de défesnseurs des droits de l’homme a assuré dans un communiqué publié ce samedi que cette campagne d’arrestation a été lancée depuis deux semaines visant des jeunes des activistes et des ex-détenus. Certains détenus sont arrêtés pour avoir posté des statuts sur les réseaux sociaux d’autres ont participé aux manifestations de protestation contre l’agression israélienne dans la bande de Gaza à la mosquée al-Aqsa et à cheikh Jarrah à al-Quds occupée.
Parmi les palestiniens poursuivis le groupe d’avocats a sité le cas de Heithem Siej un ex-détenu politique recherché pour avoir refusé de se rendre aux services des renseignements il y a quelques jours.
Le groupe a indiqué qu’il détient des documents prouvant le mauvais traitement qu’ont subi les détenus : torture rabaissement et insultes tout en les transférant à la prison du comité sécuritaire commun à Jéricho loin de leurs familles entravant ainsi tous les accords signés par l’AP.
Les avocats ont assuré que toutes les arrestations étaient effectuées d’une manière arbitraire et illégale et que les détenus avaient subi des chantages pour que les membres des « avocats pour la justice » ne soient pas mandatés.
Parmi les détenus le groupe a cité l’activiste Tarek Khdhiri qui a été libéré dernièrement avant de l’arrêter de nouveau après une campagne d’incitation menée par des institutions officielles l’étudiant en médecine à l’université d’al-Quds Houssem Amarine dont le parquet avait refusé la libération alors qu’il doit passer ses examens ce samedi et le citoyen Mehdi Abou Aouad qui a été torturé lors de son interrogation à Jéricho et qui est accusé d’avoir participé à une marche de soutien.
Le groupe « Avocats pour la justice » a appelé le gouvernement à agir pour mettre fin à ces dépassements et violations commis par les institutions sécuritaires et judiciaires. Il a appelé aussi les factions nationales ainsi que les syndicats et la société civile à s’organiser pour défendre les citoyens et les libertés générales contre l’hégémonie des autorités palestiniennes tout en assurant que les juges restent la pierre angulaire pour ire appliquer la loi et qu’ils ont leur mot à dire.