Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré que 553 points de contrôle et obstacles israéliens sont répartis en Cisjordanie où la longueur du mur de l’apartheid a atteint 465 km ravageant des milliers de dunums de terres palestiniennes.
Le rapport onusien a révélé que les points de contrôlés resserrés des autorités d’occupation restreignent la circulation des véhicules et des citoyens palestiniens et sont variés y compris 154 portes érigées sur les routes et 108 barrières partielles ne sont pas permanentes et 71 barrières de contrôle fixes renforcées par des soldats.
Selon OCHA les forces armées d’occupation ont déployé 86 bermes en terre et 68 barrières routières tandis que 49 obstacles ont été placés sur les routes en plus de 20 monticules.
Tous ces points de contrôle s’efforcent de perturber la vie quotidienne de ceux qui se déplacent entre les centres communautaires.
Les autorités d’occupation appliquent à tout moment des procédures d’inspection strictes aux points de contrôle construits le long du mur ou sur les routes menant à Jérusalem occupée ou aux territoires occupés en 1948 et seuls les piétons palestiniens titulaires de permis spéciaux sont autorisés à les traverser.
Ces points de contrôle interdisent à la grande majorité de la population d’accéder aux zones situées derrière le mur et à Jérusalem tout en contrôlant l’accès des titulaires de permis spéciaux à ces zones ou à leurs lieux de travail dans les territoires occupés en 1948.
Le mur de l’apartheid
Selon OCHA la longueur du mur en Cisjordanie occupée a atteint 465 sur les 770 km prévus en plus de 142 km dans la partie entourant Jérusalem occupée appelée enveloppe de Jérusalem et le mur s’élève sur 8 mètres.
Le gouvernement d’occupation a commencé à construire le mur d’apartheid le 23 juin 2002 à l’époque de l’ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon et son coût final atteindra environ 34 milliards de dollars.
Le mur est l’une des manifestations de la politique d’occupation expansionniste qui vise à contrôler la plus grande superficie de terre et à la nettoyer de la présence palestinienne.
Le mur de l’apartheid entrave l’accès aux services et aux ressources perturbe la vie familiale et sociale sape les moyens de subsistance et exacerbe la fragmentation des territoires palestiniens occupés.
Le mur touche huit gouvernorats palestiniens comprenant 180 localités. Il affecte la vie de près de 300 000 Palestiniens vivant dans 67 villages et villes de Cisjordanie y compris Jérusalem occupée.
Au total le mur a dévoré environ 46% de la superficie de la Cisjordanie soit 5 800 kilomètres carrés en plus d’isoler la ville de Jérusalem au niveau démographique et géographique des villes et villages de Cisjordanie.
Le mur viole les droits fondamentaux de près de 1 000 000 de Palestiniens dans les territoires occupés. Des milliers d’entre eux sont contraints d’obtenir des permis spéciaux de l’occupation pour leur permettre de continuer à vivre et à se déplacer entre leurs maisons d’un côté et leurs terres situées de l’autre côté du mur.
