Le coronavirus a non seulement provoqué une crise économique et sanitaire dans l’État d’occupation mais a également entraîné une crise sociale profonde selon les derniers sondages d’opinion.
Une enquête sur les positions publiées par le journal « Times of Israel » sur la « Ligue anti-diffamation en Israël » à l’occasion de la « Conférence israélienne pour la cohésion sociale » qui se tiendra mardi prochain a montré que 81% des Israéliens pensent que la société israélienne est plus divisée et que les divisions en son sein s’élargissent contre 69% de la population qui le pensait il y a 4 ans en 2017.
« Le coronavirus a creusé les écarts déjà présents et les a approfondis. Il y a une aliénation entre les secteurs. Cela pourrait être un problème de résilience sociale et de sentiment d’appartenance. Nous devrions penser à vivre ensemble et éduquer la prochaine génération à être plus socialement consciente et moins sectorielle « a rapporté le journal citant la directrice de l’Association Carol Norell.
Selon l’enquête les facteurs qui ont le plus contribué à la scission étaient 90% pour les dirigeants politiques israéliens 84% pour les médias sociaux 84% pour les médias traditionnels ainsi que 74% pour les rabbins et l’establishment religieux.
Le sondage a montré que seulement 31% des Israéliens disent que les Haredim (juifs religieux) font partie intégrante de la société israélienne ce qui indique qu’il s’agit d’une diminution significative par rapport à 43% en 2019 avant le déclenchement de l’épidémie de Coronavirus.
Lorsqu’on leur a demandé si leur opinion était devenue positive ou négative au cours de l’année dernière sur la communauté ultra-orthodoxe 56% des personnes interrogées ont répondu qu’il y avait eu un changement de négativité.
Des données similaires de l’enquête ont également montré concernant le public arabe (Palestiniens de l’intérieur occupé en 1948) où seuls 30% des Israéliens pensent que les Arabes font partie intégrante de la société israélienne.
Alors que 41% du public arabe ne se considère pas comme faisant partie de la société israélienne. Ils ne pensent pas que la société israélienne les considère comme une partie intégrante de celle-ci.
