Des sources médiatiques ont révélé que la police d’occupation a refusé de présenter des ouvriers palestiniens qu’elle a arrêtés devant le tribunal pour cacher les traces de la torture que portent les victimes sur leurs corps.
Le journal hébreu Haaretz a assuré dans son numéro de ce jeudi que la police israélienne a violemment agressé un groupe d’ouvriers palestiniens dans la colonie de Modiin à proximité d’al-Quds occupée leur causant des fractures et des blessures dans différentes parties de leurs corps.
L’agression des forces israéliennes est intervenue suite à une fausse alerte prétendant que les palestiniens s’apprêtaient à mener une attaque militante.
Le juge de la Cour de Bitah Tekfa a demandé à la police et les autorités pénitentiaires de dévoiler la manière avec laquelle ont été traités les trois détenus palestiniens. La police a prétendu que les détenus étaient en quarantaine et elle s’est contentée de les présenter par visioconférence.
Un des détenus a précisé qu’un agent de la police avait menacé d’exercer contre lui tout ce qu’il voulait pour le jeter ensuite à terre et commencer à le battre lui causant des fractures dans le bras et le nez. Il a ajouté que son frère aussi a été battu devant ses yeux et il a un bras cassé.
Les forces d’occupation visent les ouvriers palestiniens dans les territoires occupés en 1948 et sur les points de passage et les traitent d’une manière raciste et humiliante ce qui oblige plusieurs palestiniens poussés par le besoin de travailler à contourner les points de contrôles et à entrer dans les territoires occupés illicitement.
Un rapport publié par le centre des statistiques palestinien a précisé que 120 000 palestiniens travaillent en Israël et les colonies israéliennes alors que le taux de chômage a atteint 33% dans les terres palestiniennes.
