Thu 1-May-2025

Décès d’un ancien détenu à cause de la négligence médicale

mardi 12-janvier-2021

L’ex prisonnier de Jérusalem Muhammad Ayada Salah al-Din de la ville de Hizma au nord-est de Jérusalem occupée est décédé lundi soir à cause de la négligence médicale pratiquée contre lui dans les prisons de l’occupation.

Une source locale a confirmé la mort du captif libéré Salah El-Din à la suite des répercussions d’une négligence médicale dans les prisons de l’occupation.

Le 7 août 2020 l’administration des prisons d’occupation a annoncé que le prisonnier Salah El-Din avait été diagnostiqué avec un cancer il a donc été libéré il y a quelques mois après avoir été traduit devant un tribunal spécial qui a pris la décision de le libérer en raison de la gravité de son état.

Les forces d’occupation ont affirmé que Salah El-Din souffrait d’un cancer depuis des années sachant que le 7 avril 2019 il avait été condamné à deux ans de prison.

Il convient de noter qu’environ 700 détenus des prisons d’occupation sont malades dont près de 300 souffrent de maladies chroniques et plus de dix souffrent d’un cancer.

Le Centre palestinien d’études sur les prisonniers a tenu les autorités d’occupation pour responsables de la mort du prisonnier libéré Muhammad Ayed Salah al-Din (20 ans) de la ville de Hizma district de Jérusalem en raison de son cancer qu’il a contracté pendant sa détention dans les prisons d’occupation.

Le Centre Palestine a déclaré dans un communiqué que le captif libéré Salah al-Din avait été arrêté en avril 2019 et condamné à deux ans de prison. Un an et deux mois après son arrestation sa santé s’était détériorée et il a commencé à souffrir de gonflement des mains et des pieds. Lorsqu’il a consulté le médecin de la prison celui-ci lui a dit que c’était simplement une masse grasse et lui a juste donné de l’acamole.

Le Centre Palestine a ajouté que la santé du prisonnier s’était détériorée par la suite et qu’il ne pouvait plus supporter la douleur ce qui a forcé l’occupation à le transférer à l’hôpital de Ramla où il a été constaté qu’il avait un cancer de la moelle osseuse à un stade avancé du fait qu’il n’avait pas été pris en charge et qu’il n’avait pas effectué d’examens urgents.

Le Centre Palestine a indiqué que l’occupation 16 mois après son arrestation avait accepté de le libérer en août 2020 à titre exceptionnel après que son état de santé se soit détérioré. À la suite de la généralisation du cancer dans son corps et depuis sa libération il se déplaçait d’un hôpital à l’autre pour tenter de soulager sa douleur sa santé ayant décliné ces derniers jours sa mort a été annoncée lundi soir.

Les palestiniens détenus dans des prisons israéliennes sont incarcérés dans des conditions de santé déplorables. Ils sont soumis à des méthodes de torture physique et psychologique brutales et systématiques qui endommagent et affaiblissent leur corps.

Le refus de soins médicaux réels la procrastination délibérée dans la fourniture de soins aux prisonniers malades et blessés et l’oppression l’humiliation et la torture que suivent les équipes d’arrestation et d’interrogatoire sont toutes des méthodes de torture physique et psychologique auxquelles les prisonniers sont soumis.

Il est également devenu clair que les cliniques médicales des prisons israéliennes ne disposent pas du niveau minimum de services de santé d’équipement médical et de médicaments nécessaires et de médecins spécialistes pour examiner et traiter plusieurs cas de maladie et que le seul médicament magique disponible dans ces établissements est un anti douleurs qui permet de guérir toutes les maladies.

Les administrations pénitentiaires continuent de retarder le transfert des malades incurables vers les hôpitaux. Ce qui est pire c’est que le transfert des prisonniers malades et blessés est effectué dans une voiture fermée insalubre au lieu de les transporter par ambulances et leurs mains et leurs pieds sont souvent menottés en plus du traitement dur auquel ils sont soumis pendant le transfert.

 

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