L’activiste et journaliste palestinien Zaher Biraoui a enfin obligé l’entreprise World-Check ex Refinitiv de retirer son nom de sa liste consacrée pour « des personnes étiquetées par exemple comme « politiquement sensibles » ou liées à des dossiers de criminalité ou de terrorisme. »
Les efforts de l’équipe juridique qui s’est chargée du dossier dans le bureau du maitre Farouk Bejoua à London ont été couronnés de réussite après deux ans de jurisprudence et ont rendu l’honneur au président du Comité international anti blocus contre la bande de Gaza tout en réparant tous les dommages qu’il avait subi suite à cette injustice de la part de World-Check. Biraoui a précisé que cette entreprise s’est référée à des informations erronées et publiées par sites israéliens pour des raisons purement politiques sans aucun fondement ni preuves objectives.
L’entreprise a accepté de régler l’affaire en dehors des tribunaux en consentant de dédommager la victime de payer les frais de ses avocats et de lui fournir un certificat qui assure d’une manière catégorique que les informations qui ont été inscrites dans sa base de données à son insu ne peuvent en aucun cas être utilisés comme des preuves reliant Biraoui au terrorisme en Angleterre ni ailleurs.
L’activiste palestinien a assuré qu’il poursuivra son militantisme pour démasquer les crimes de l’occupant israélien et son racisme il a ajouté que l’insertion de son nom dans la fâcheuse liste noire a causé la fermeture de son compte bancaire en Grande Bretagne depuis 2018 il a nui à son image et influencé négativement les travaux des institutions qu’il dirige surtout dans le domaine de solidarité de secours au peuple palestinien ainsi que dans le domaine médiatique et les relations avec la société européenne et ses élites politiques.
