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La détérioration de létat de santé du détenu malade Mutassim Raddad

vendredi 13-novembre-2020

Jeudi il a été annoncé que l’état de santé du détenu atteint d’un cancer Mutassim Raddad s’était détérioré en raison de la politique de négligence médicale menée par l’administration pénitentiaire contre les détenus.

Selon le bureau d’information des prisonniers une grave détérioration s’est produite dans l’état de santé du détenu atteint d’un cancer Mutassim Radad de Tulkarm qui purge une peine de 20 ans de prison dont 15 ans et demi déjà passés.

Il est à noter que le prisonnier « Radad » est détenu depuis le 12 janvier 2006 et est condamné à 20 ans de prison pour appartenance au mouvement du Jihad islamique et résistance à l’occupation notant qu’il est considéré comme le détenu ayant une des maladies les plus graves dans les prisons d’occupation. Il a reçu un diagnostic de cancer de l’intestin depuis 9 ans.

Le prisonnier « Raddad » a besoin d’une résidence permanente à l’hôpital où il a des examens périodiques réguliers pour faire face à sa maladie et il prend un grand nombre de médicaments qui atteignent 24 comprimés par jour et malgré cela l’occupation l’emmène rarement à l’hôpital.

Il est à noter que l’occupation ne prête aucune attention à la santé du prisonnier et le traite comme tout autre prisonnier qui ne souffre d’aucune maladie de sorte qu’il est transporté à l’hôpital dans une voiture en fer ce qui affecte négativement sa santé compte tenu des mauvaises conditions de transport dans cette voiture qui ne convient pas aux humains refusant de lui fournir une ambulance ou une voiture ordinaire.

En plus du cancer de l’intestin le détenu malade souffre d’un groupe de maladies difficiles dont les plus importantes sont: des saignements intestinaux sévères une émaciation générale des maux de tête constants une pression artérielle élevée un taux de cholestérol élevé des battements cardiaques irréguliers et un essoufflement allergie au nez et inflammation des articulations ce qui en fait l’un des cas les plus critiques en prison.

Les cliniques médicales dans les prisons israéliennes manquent des services de santé minimum du matériel médical et des médicaments nécessaires sachant que leur seul médicament magique disponible est la pilule (acamol).

Les administrations pénitentiaires continuent de retarder le transfert des malades incurables vers les hôpitaux. Le pire c’est que le transfert des prisonniers malades et blessés est effectué dans une voiture fermée insalubre au lieu de les transporter par ambulance et leurs mains et leurs pieds sont souvent liés en plus des traitements brutaux et cruels auxquels ils sont soumis pendant le processus de transfert.

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