Un certain nombre d’intellectuels arabes et palestiniens ont annoncé leur boycott des activités et événements culturels des EAU par solidarité avec le peuple palestinien. En réponse à la déclaration de normalisation avec l’occupation.
La romancière marocaine Al Zahra Rmeij a annoncé son retrait du Prix littéraire de Sheikh Zayed en retirant sa nomination pour son roman « La salle d’attente ».
« Nous sommes solidaires du peuple palestinien dans sa lutte pour récupérer sa terre usurpée et établir son État libre et indépendant par fidélité envers la cause palestinienne sur laquelle j’ai ouvert les yeux depuis les années soixante-dix j’ai suivi le rythme de ses développements vécu ses tragédies et contribué à éduquer les générations sur sa légitimité » a-t-elle déclaré dans un tweet sur les réseaux sociaux.
De son côté le poète et écrivain Ahmed Abu Salim a annoncé sur Twitter le retrait de sa nomination pour son roman Promethana pour le prix de Booker et son boycott de toutes les activités culturelles des Émirats arabes unis appelant tous les intellectuels arabes à prendre des mesures rapides et sérieuses dans le boycott.
À son tour le photographe palestinien Muhammad Badarneh a annoncé qu’il avait retiré sa participation à l’exposition « Point de vue 8 » qui se tiendra le 29 août aux Emirats Arabes Unis.
Dans un tweet sur les réseaux sociaux il a envoyé un message à fondation de Sharjah pour les arts disant : « Après l’annonce par les Émirats arabes unis de la normalisation de leurs relations avec l’État d’occupation israélien qui continue d’opprimer et priver mon peuple de ses droits en Palestine et des peuples arabes et parce que je suis convaincu que l’art n’a aucune valeur s’il n’est pas intimement lié à des enjeux humanitaires et de justice j’annonce mon retrait de votre exposition « Point de vue 8″ »
