Les troupes israéliennes ont arrêté dimanche deux jeunes palestiniens de Jérusalem et de Bethléem tandis qu’un jeune Palestinien a été blessé après avoir été poursuivi par des soldats israéliens à l’ouest de Jénine.
Selon des sources locales les forces d’occupation ont arrêté Mohammed Sheikh devant la porte de la Miséricorde dans la mosquée Al-Aqsa.
Les forces d’occupation ont également arrêté le jeune Ahmed Arafat de Bethléem au poste de contrôle des conteneurs qui est l’une des barrières les plus humiliantes pour les citoyens. Il a été témoin de dizaines d’arrestations et d’exécutions dont la dernière a été l’exécution du jeune homme Ahmed Erekat le jour du mariage de sa sœur.
Il y a trois jours les forces d’occupation ont pris d’assaut la mosquée de la miséricorde et l’ont fouillée minutieusement. Les soldats d’occupation ont profané la salle de prière avec leurs chaussures après avoir évacué les fidèles.
À cela un jeune palestinien a été blessé – dimanche soir – après avoir été poursuivi par les soldats d’occupation en essayant de retourner en Cisjordanie à travers l’un des trous dans le mur de séparation raciale à l’ouest de la ville de Jénine.
Des témoins oculaires ont rapporté que le jeune avait été blessé lors de la poursuite des travailleurs internes par les soldats de l’occupation lors de leur retour en Cisjordanie près du village d’Aanin à l’ouest de Jénine.
Des soldats israéliens ont tiré des grenades sonores et des gaz lacrymogènes sur les ouvriers en blessant le jeune homme avant qu’il ne soit transporté à l’hôpital de Jénine par une ambulance palestinienne.
Les forces d’occupation israéliennes ont arrêté un certain nombre d’ouvriers près de la porte du mur d’apartheid dans la ville de Baka al-Sharqi au nord de Tulkarem
L’occupation poursuit les travailleurs palestiniens aux portes et aux trous du mur en Cisjordanie en tirant des balles réelles et en caoutchouc des bombes sonores et des bombes à gaz pour les expulser et les empêcher d’entrer.
L’occupation refuse d’accorder à des centaines de Palestiniens des permis d’entrée dans les territoires occupés sous prétexte de «prévention sécuritaire» et c’est pour cela ils empruntent de nombreuses manières pour s’y rendre à la recherche de travail pour subvenir aux besoins de leurs familles.
