Le tribunal de Toulkaram au nord de la Cisjordanie occupée a prolongé l’arrestation du journaliste Sami Saï pour 15 jours et ce après son arrestation il y a deux jours.
Le tribunal s’est référé à l’article 39 des crimes électroniques relatif à la publication des articles entravant la loi sur les réseaux sociaux. Un article contesté par les activistes les associations et les organisations de droits de l’homme qui y voient une grave violation de la liberté de l’expression et de la presse.
Les avocats de Saï ont demandé de libérer sous caution le jeune journaliste mais le tribunal a refusé leur recours. Le maitre Firas Karaja a assuré que son client n’a aucune relation avec les publications qui lui ont été attribuées et que son arrestation touche à sa probité et à son carrière.
Karaja a révélé que le jeune journaliste craint le mauvais traitement et la violence physique et psychologique à laquelle il pourrait être soumis lors de son interrogatoire.
