Selon les données relatives aux droits de l’homme l’occupation israélienne continue d’arrêter 12 journalistes palestiniens dans ses prisons. Le plus ancien est le prisonnier Mahmoud Issa de Jérusalem. Il est condamné à 3 peines de prison à perpétuité et 46 ans.
Dimanche dans un communiqué l’Association des clubs de prisonniers palestiniens a déclaré que les autorités d’occupation poursuivaient une politique d’arrestation de journalistes et de militants dans le but de saper leur rôle social culturel et politique.
Parmi les journalistes les plus condamnés à de lourdes peines dans les prisons d’occupation Bassem Khandakji condamné à 3 peines de réclusion à perpétuité Munther Mefleh condamné à 30 ans de prison et Ahmed Al-Saifi condamné à 17 ans de prison
Les autorités d’occupation ont utilisé la politique de détention administrative systématique pour poursuivre les journalistes et les rédacteurs d’opinion dans le but de confisquer la liberté d’opinion et d’expression sous le prétexte du « dossier secret » y compris la journaliste Bushra Al-Tawil qui a été soumise à la détention administrative plus d’une fois la dernière en décembre 2019 et est toujours en détention.
En 2019 la journaliste Mays Abu Ghosh de Qalandia a été soumise à de graves tortures au centre d’enquête « Al-Maskoubia » qui a duré plus d’un mois pendant cette période elle n’a pas eu la possibilité de rencontrer l’avocat tout au long de l’enquête.
Il est à noter que les arrestations de journalistes ont augmenté depuis fin 2015 ce qui a coïncidé avec le déclenchement de l’Intifada populaire en plus de l’arrestation de centaines de citoyens sous le prétexte d' »incitation » sur les réseaux sociaux en visant notamment les Jérusalémites.
