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41 prisonnières dont 17 mères souffrent dans les prisons israéliennes

jeudi 26-décembre-2019

Les autorités d’occupation israéliennes continuent de détenir 41 prisonnières palestiniennes dans la prison de Damon dans des conditions humanitaires et de détention difficiles.

L’occupation a libéré hier mercredi la prisonnière palestinienne Manar Magdi Abdel Majeed Shweiki âgée de 19 ans  après avoir passé 4 ans en prison.
 
La Commission des affaires de prisonniers a déclaré que parmi les détenus de la prison de Damoon des dizaines de détenues ont été emprisonnées pendant des années allant jusqu’à 16 ans tandis que 6 sont détenues sans inculpation ni jugement.

La commission a ajouté que quatre d’entre elles sont en détention administrative à savoir: Shurooq Al-Badan Alaa Al-Bashir Bushra Al-Tawil et Shatha Hassan.

Il a souligné que parmi les détenues se trouvait une prisonnière mineure à savoir Afnan Musa Abu Sneineh (17 ans) originaire de la ville d’Hébron et 17 mères captives parmi lesquelles les grands-mères de plusieurs petits-enfants comme la prisonnière Wafaa Na’alwah la mère du martyr Ashraf Naalawah.
 
Le rapport de la commission a souligné que parmi les prisonnières se trouvaient celles qui souffraient de problèmes de santé extrêmement graves notamment la prisonnière Israa Ja’bis qui souffrait de brûlures graves causées depuis son arrestation en plus des prisonnières Suhair Aslamiya Amal Taqqa et Shourouk Dwayat et Marah Bakir qui souffraient de maladies et de blessures par balles subies pendant leur détention et malgré leurs douleurs l’administration pénitentiaire ne se soucie pas d’elles et néglige leur mauvais état de santé.

Selon le rapport les détenues palestiniennes se plaignaient de leurs souffrances dans la section « Al-Ma’bar » du centre de détention Hasharon où elles sont détenues pendant des jours parfois des semaines dans des circonstances tragiques avant d’être transférées au centre de détention de Damon.

Il a souligné que les cellules sont privées des éléments les plus basiques de la vie humaine. Elles ont quatre « ferrailles » de fer et des matelas en cuir sales et très minces qui causent des douleurs dans le dos et le cou. La chambre est très froide parce que sa fenêtre est maintenue ouverte 24 heures sur 24 délibérément par l’administration pénitentiaire. Les prisonnières ne sont autorisées à sortir dans la cour qu’une heure par jour leurs cellules se trouvent en face de celles des criminelles israéliennes qui hurlent et profèrent des insultes tout le temps et sont une source de souffrance pour les détenues palestiniennes.

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