Le chef de la diplomatie de l’occupation israélienne Yisrael Katz a menacé l’Iran d’une attaque militaire pour l’empêcher de posséder l’arme nucléaire.
Katz a tweeté que son pays n’est pas impuissant comme les manifestants iraniens qui sont « égorgés par le régime de Ayatoullah ». Deux jours auparavant il a avait déclaré au journal italien Corriere della Sera que si l’Iran franchit une ligne rouge « il découvrira un front uni et ferme qui comprend les Etas Unis l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis lançant des centaines de missiles sur Téhéran ».
Le chef du gouvernement dont le mandat est désormais achevé Bejamin Netanyahu avait appelé les pays européens à geler leurs pourparlers avec l’Iran après son annonce de se retirer de la troisième étape de l’accord nucléaire ce qui représente selon Netanyahu « un danger sur Israel ».
La chaine américaine al-Horra a de son côté dévoilé que l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) avait repéré des « traces d’uranium » dans un site nucléaire iranien non déclaré et ce suite à des informations israéliennes. Les analystes ont vu dans cette déclaration une incitation directe contre le projet nucléaire iranien.
Rappelons que l’Iran avait annoncé son désengagement progressif de l’accord de 2015 qui limite son programme nucléaire. Le pas iranien était intervenu en riposte au retrait des Etats Unis et au rétablissement des sanctions américaines qui avaient été levées après la négociation du plan d’action global commun (PAGC).
