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Le Hamas reporte sa réponse aux élections

mardi 26-novembre-2019

Le Mouvement de résistance islamique « Hamas » a remis au Comité central sa position écrite sur les élections rejetant et condamnant le crime des services de sécurité de l’Autorité palestinienne (AP) commis à Ramallah aujourd’hui à l’aube contre les prisonniers libérés .

Salah al-Bardawil un dirigeant au mouvement du Hamas a déclaré mardi lors d’une conférence de presse que son mouvement avait salué les élections législatives depuis qu’on en avait parlé sur la base d’un partenariat avait assumé une responsabilité historique dans les circonstances actuelles et s’était efforcé de surmonter tous les obstacles pour les maintenir.

Bardawil a ajouté que le mouvement préparait une réponse écrite contenant les mêmes informations concernant les élections. Avant la réunion des dirigeants du mouvement avec la commission électorale l’occupation a assassiné le prisonnier Abu Diak ce qui coïncide avec la répression du sit-in pacifique des ex-prisonniers à Ramallah.

Le leader au Hamas a souligné la nécessité de définir les exigences du processus électoral en matière de liberté d’opinion et d’expression réitérant que ce qui s’est passé avec les ex- prisonniers est incompatible avec la liberté d’opinion et d’expression.

Les services de sécurité de l’AP à Ramallah ont attaqué aujourd’hui à l’aube la tente permanente des ex-prisonniers libérés dont les indemnités ont été coupées les ont agressés confisqué leurs tentes et leur matériel. Ils ont arrêté un certain nombre d’entre eux.

Les ex-prisonniers palestiniens libérés ont déclaré dans un communiqué urgent au public dont notre CPI a reçu une copie: « Aujourd’hui à l’aube à 2 h 30 une force de sécurité de l’AP a effectué une descente dans la tente des ex-prisonniers libérés dans le centre de Ramallah. Elle a démoli des tentes et confisqué leurs outils ».

Les prisonniers ont ajouté que les autorités avaient arrêté les grévistes de la faim il y a 7 jours l’avocat Abdul Razek al Arouri Ihab al Sadah Mohammed Adeli et Mohammed Al Ja’bari ainsi que le prisonnier Soufian Jamjoum et les ont emmenés vers une destination inconnue
 

Environ 30 ex-prisonniers libérés soutenus par plusieurs avocats ont passé 38 jours au rond-point du centre-ville de Ramallah pour protester contre la suspension par l’AP de leurs indemnités depuis 13 ans.

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