« Les autorités d’occupation israéliennes ont annoncé lundi l’expulsion du directeur de Human Rights Watch (HRW) Omar Shaker » a rapporté le journal Haaretz.
La Cour suprême israélienne a rejeté l’appel de Shaker qui représente l’organisation de HRW dans les territoires palestiniens occupés confirmant la décision de l’expulser un an et demi après le début des poursuites judiciaires à son encontre.
La décision du tribunal israélien a été rendue le 5 de ce mois et a donné à Shaker 20 jours pour quitter le pays.
La décision judiciaire est basée sur un amendement à la loi sur l’entrée en Israël en 2017 « interdisant l’entrée en Israël et des territoires palestiniens occupés à toute personne appelant à un boycott d’Israël ».
Israël a affirmé qu’il a annulé le visa de Shaker en raison de son soutien au boycott dans le passé et qu’il a continué à le faire par le biais de son travail avec « Human Rights Watch ».
Selon le journal Haaretz Shaker deviendra le premier activiste des droits de l’homme à être déporté par Israël sur la base de la loi sur le boycott.
« Shaker va continuer à exercer ses fonctions dans l’un des pays voisins et qu’il prononcera un discours dans les prochains jours au Parlement européen et rencontrera les dirigeants de certains pays » a-t-il révélé.
Les organisations des droits de l’homme y voient une volonté de les museler tout en condamnant cette décision prise par les autorités d’occupation en violation flagrante du droit international et humanitaire.