Un rapport publié par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a indiqué que parmi les 200 palestiniens tués lors des manifestations de la marche du Retour 7 étaient morts à cause des bombes à gaz lacrymogène.
Le rapport ajoute que 1600 palestiniens ont été blessés par les tirs des bombes lacrymogènes ce qui viole la loi et les chartes internationales qui défendent les attaques contre les personnes civiles ne présentant aucun danger.
Lors des manifestations de la marche du Retour qui se sont déclenchées le 30 mars 2018 les forces israéliennes ont tué 216 Palestiniens dont 43 mineurs alors que des milliers de manifestants civils ont été blessés. Les balles réelles et en caoutchouc ainsi que les bombes lacrymogènes et sonores sont les armes de la mort.
Le rapport onusien précise que parmi les sept martyrs qui ont rendu l’âme après avoir reçu des bombes à gaz en plein visage il y avait quatre enfants. OCHA a publié la liste exhaustive des martyrs palestiniens:
Jamal Abdelhedi Mohamed Afana (15 ans) blessé le 11/05/2018 à Rafah et décédé le 12/05/2018.
Ahmed Mir Harb Abu Habl (15 ans) de Beit Lahia décédé le 03/10/2018 dans la région industrielle Erez au nord de Gaza. La bombe lacrymogène avait s’était implantée dans sa crane alors qu’il se trouvait à 200 mètres du siège de séparation.
Abderraouf Ismail Mohamed Salha (13 ans) du camp de Jabalia au nord de Gaza blessé le 11/01/2019 à la tête par une bombe lacrymogène alors qu’il était à plus de 150 mètres du siège de séparation dans le camp de Jabalia. Il a succombé à ses blessures après deux jours.
Hassan Nabil Abu Naoufel (16 ans) du camp de Nsirat à Dir al-Balah blessé le 08/02/2019 par une bombe lacrymogène pour tomber en coma jusqu’à sa mort le 12/02/2019.
Karam Ibrahim Ali Abu Arafat (26 ans) de Absane nouvelle à Khan Younes blessé le 08/06/2018 à Khouzaa par une bombe lacrymogène pour rendre l’âme le 23/07/2018.
Bassam Sami Othman Safi (22 ans) de Khan Younes blessé le 22/02/2019 à Khouzaa et depuis il est resté en coma jusqu’à sa mort le 11/03/2019.
Samir Ghazi Mahmoud Nabbahine (47 ans) du camp de Nsirat à Dir Balah blessé le 18/01/2019 par une bombe lacrymogène dans le camp d’al-Brij puis il a succombé à ses blessures le 29/01/2019.