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Le comité des prisonniers appelle à la libération des prisonniers Sayeh et Abu Diak

mercredi 31-juillet-2019

Le comité des prisonniers et des ex-prisonniers a appelé mercredi à la libération immédiate des deux prisonniers Bassam Amin Mohammed al-Sayeh et Sami Ahed Abdullah Abu Diak en raison de l’aggravation de leur état de santé.

Dans une déclaration le comité a confirmé que le cancer avait dévasté les corps des deux prisonniers et que les analgésiques n’ont plus aucun effet surtout avec la détérioration de leur état de santé.

Il a expliqué que le prisonnier Al-Sayeh souffrait depuis des années d’un cancer du sang et des os en plus de problèmes chroniques au cœur et a été récemment transféré à l’hôpital « Afula » dans les territoires occupés. Après la détérioration de son état de santé il n’a pas pu manger depuis des jours. 

Il a ajouté que le prisonnier Abu Diak qui se trouvait dans la clinique du centre de détention « Ramleh » était lui aussi dans des conditions très difficiles: « La masse cancéreuse a commencé à s’étendre sur presque tout son corps et a augmenté sa taille au-dessus de l’estomac de 57 à 87 ».

Le comité a indiqué que le prisonnier Abu Diak souffrait d’un cancer depuis plus de trois ans et qu’il avait auparavant subi une « erreur médicale » après avoir subi une intervention chirurgicale à l’intestin en septembre 2015 à l’hôpital israélien « Soroka » où une partie de son intestin avait été enlevée. Ceci lui a causé une insuffisance rénale et pulmonaire.

Il a expliqué que le prisonnier Abu Diak avait subi trois opérations par la suite. Il n’avait pas reçu les soins nécessaires et l’occupation avait négligé son état. Depuis son état de santé se détériorait régulièrement.

L’organisation des prisonniers a appelé toutes les organisations de défense des droits de l’homme et l’Organisation mondiale de la santé à intervenir d’urgence pour sauver la vie des deux prisonniers Sayeh et Abu Diak et a déclaré qu’ils étaient des victimes de violations et de délits médicaux commis par l’administration de détenus de l’occupation contre des centaines de prisonniers malades pour les tuer lentement.

 

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