Le chef du bureau des relations arabes et islamiques au Hamas Ezzat al-Racheq a déclaré que la position palestinienne est unie pour rejeter le prétendu « accord du siècle » et tout ce qui porte atteinte aux droits du peuple palestinien et des peuples de la nation arabe.
« Nous ne pouvons pas accepter de solutions qui violent les droits des Palestiniens même s’ils ont une force motrice américaine ou d’ailleurs » a-t-il déclaré lors d’une réunion du Hamas avec le Premier ministre libanais Saad al-Hariri.
Le chef du Hamas a déclaré: « Le prétendu accord du siècle est censé annuler la cause palestinienne et la perte des droits du peuple palestinien. »
Selon le prétendu « accord du siècle » l’une des principales concessions imposées aux Palestiniens est l’abandon de Jérusalem occupée et le droit de retour des réfugiés.
Les dirigeants palestiniens refusent de prendre en compte toute décision des États-Unis dans le dossier de la colonisation depuis que Trump a annoncé en décembre 2017 la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’occupation puis a transféré l’ambassade des États-Unis de « Tel Aviv » à la ville sainte occupée.
Les dirigeants palestiniens accusent le président des États-Unis d’être totalement partial en faveur de l’occupation et demandent la mise en place d’un mécanisme international pour la reprise du processus de règlement politique gelé depuis 2014.
Les Palestiniens considèrent Jérusalem comme la capitale de leur État espéré fondé sur les résolutions de légitimité internationale qui ne reconnaît pas l’annexion de la ville par Israël en 1967 ni l’annexera à celle-ci en 1981.
Une délégation du mouvement Hamas au Liban a rencontré lundi le Premier ministre al-Hariri et a discuté de la situation des réfugiés palestiniens au Liban. En plus de rencontrer le président du Parlement libanais Nabih Berri
174 422 réfugiés palestiniens vivent dans 12 camps et 156 communautés palestiniennes dans les cinq gouvernorats du Liban selon le dernier recensement du Bureau central de la statistique du Liban en 2017