Maria Tamer Abu Azarah une enfant palestinienne de trois ans réfugiée au camp d’Ein Al Hilweh au sud du Liban après avoir été déportée du camp de Yarmouk avec sa famille a succombé dimanche à un cancer.
Au cours des derniers mois la famille de Maria a fréquemment fait appel à toutes les institutions de défense des droits de l’homme et aux autorités concernées pour qu’elles prennent en charge les frais de traitement de leur fille chez laquelle un cancer du sang avait été diagnostiqué.
Le groupe d’action des Palestiniens de Syrie (AGPS) basé à Londres a rapporté de la famille que l’enfant aurait été soumise à des contrôles réguliers à l’hôpital Ghassan Hamoud où des médecins lui auraient diagnostiqué un cancer du sang et lui auraient prescrit un traitement permettant de lui sauver la vie.
Les médecins ont également déclaré que Maria avait besoin de quatre doses de produits chimiques par semaine et qu’au moins une dose de produits chimiques était nécessaire pour les deux prochaines années.
La famille n’a pas réussi à obtenir l’argent nécessaire aux doses de produits chimiques prescrites en raison de leurs conditions de vie déplorables.
Maria fait partie des dizaines de réfugiés qui ont rendu leur dernier soupir en raison de l’apathie des organismes humanitaires internationaux et de la négligence médicale dont ils sont victimes dans les territoires libanais parmi d’autres pays dans lesquels ils ont fui à la recherche d’un abri.
