Thu 4-July-2024

LAP interdit une conférence de presse de Dweik au siège du Conseil législatif palestinien à Ramallah

mercredi 26-décembre-2018

Mercredi matin les forces de sécurité de l’Autorité palestinienne ont empêché Aziz Dweik président du Conseil législatif palestinien de tenir une conférence de presse au siège du Conseil à Ramallah afin de discuter de la décision de Mahmoud Abbas de le dissoudre.
Notre correspondant a déclaré que la conférence d’Aziz Dweik qui devait se tenir au siège du Conseil législatif à Ramallah a été annulée en raison de la fermeture des alentours du siège par les forces de sécurité de l’AP et de l’interdiction des députés et des journalistes d’accéder au site.

Des sources locales ont déclaré à notre correspondant que les services de sécurité de l’Autorité palestinienne avaient arrêté le président du Conseil législatif palestinien Aziz Dweik et d’autres députés au poste de contrôle à l’est de Bethlehem durant environ une heure avant leur libération.
Les sources ont ajouté que les services de sécurité de l’Autorité avaient remis à Dweik une convocation pour se présenter au siège des services de renseignement à Hébron ce dernier ayant alors décidé de rejeter la convocation.

Pour sa part le porte-parole des organes de sécurité de l’AP en Cisjordanie occupée Adnan Damiri a prétendu que « la convocation d’une conférence du président du Conseil législatif Aziz Dweik est illégale parce que le Conseil législatif avait été dissout » affirmant « qu’il n’y a plus de membres législatifs ».
Commentant ce qui s’est passé le président du Conseil législatif Aziz Dweik a dénoncé le fait que les services de sécurité de l’Autorité palestinienne le retenaient avec plusieurs députés à un barrage routier à l’est de Bethléem.

Dweik a déclaré dans un communiqué aujourd’hui: « Nous n’acceptons pas que le président du Conseil législatif et les membres du Conseil soient traités de la sorte avant l’arrivée de tout décret officiel ».
Il a ajouté: « J’ai été nommé au Conseil législatif par un décret officiel et je n’ai pas atteint le moment où un décret nous dit d’arrêter l’exercice de nos fonctions ».
Il a expliqué que la décision de la Cour constitutionnelle de dissoudre le Conseil législatif palestinien est illégale soulignant que le pouvoir exécutif ou judiciaire ne devrait pas occuper le pouvoir législatif étant une autorité parallèle.

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