Tue 2-July-2024

La femme la plus riche dIsraël soupçonnée de corruption

lundi 13-août-2018

Shari Arison la femme la plus riche d’Israël a été interrogée dans le cadre d’une éventuelle affaire de corruption a annoncé dimanche la police d’occupation israélienne.
Housing & Construction la plus grande entreprise de construction israélienne en charge de projets dans le monde entier est soupçonné d’avoir versé des pots-de-vin à des responsables africains pour obtenir des contrats de construction.
Après l’ouverture de l’enquête au début de l’année Arison Investments société d’investissements internationale a cédé 11 milliard de shekels (260 millions d’euros) à l’homme d’affaires américano-israélien Naty Saidoff. La transaction a été achevée la semaine dernière.

Efrat Peled la PDG d’Arison Investments a également été interrogée pour les mêmes soupçons dont fait l’objet Shari Arison.
La fortune d’Arison est estimée à plus de 20 milliards de shekels (47 milliards d’euros). La femme d’affaires est également actionnaire majoritaire de la Bank Hapoalim qui fait l’objet d’une enquête de la part des autorités américaines pour soupçons d’évasion fiscale de certains de ses clients américains.
Arison n’a pas fait l’objet d’une arrestation pour l’interrogatoire ce dernier avait été prévu à l’avance. La déclaration de la police a toutefois clairement indiqué qu’elle avait été interrogée sous réserve précisant qu’il avait été décidé de donner un avertissement à Arison à l’issue de son interrogatoire.

Les responsables d’Arison Investments se sont cependant défendu: « Shari Arison et Efrat Peled ont été invitées à se rendre l’avance aux bureaux de Lahav 433 l’unité de lutte israélienne contre la corruption. Elles ont totalement coopéré aux instructions de la police et affirment qu’elles n’ont rien à se reprocher: telle sera également la conclusion de l’enquête » mentionnant qu’Arison Investments « ne tolère aucun comportement inapproprié ».
Housing & Construction aurait régulièrement versé des pots-de-vin à des représentants de gouvernements étrangers – en particulier dans des pays africains – pour l’obtention de projets de construction d’une valeur de plusieurs millions de dollars.

L’enquête est devenue publique en février suite à une série d’arrestations et d’interrogatoires de hauts responsables de l’entreprise. La deuxième étape de l’enquête a débuté en juillet et s’est accompagnée d’une nouvelle vague d’arrestations.

Lien court:

Copied