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The New Yorker: Israël les États-Unis et les États du Golfe travaillent sur un plan de paix

mardi 12-juin-2018

Un magazine américain a déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président américain Donald Trump coordonnent pleinement leurs positions avec certains Etats du Golfe sur ce qu’ils appellent une initiative de paix au Moyen-Orient (l’accord ultime).

Selon un rapport publié par le New Yorker Netanyahou et Trump travaillent sur l’élaboration d’un plan de paix qui peut recevoir un rejet palestinien à grande échelle mais un soutien fort des Etats du Golfe qui partage avec Israël son hostilité envers l’Iran.

Le magazine estime que le plan rapprochera les États du Golfe d’Israël et creusera un fossé entre ces États et le peuple palestinien.

Le rapport indiquait une réunion secrète tenue en 2005 à Chypre entre les dirigeants éminents des Emirats arabes unis et israéliens probablement entre le prince héritier Mohamed Bin Zayed et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans laquelle ils coordonnaient leurs positions et leurs points de vue.

Le prince héritier saoudien Mohamed bin Salman aurait eu des réunions similaires avec de hauts responsables israéliens au cour desquelles il aurait exprimé son soutien sans précédent à Israël et sa volonté d’avoir une relation pleine et entière avec ce dernier.

Lors de réunions avec des responsables américains à Riyad et à Washington bin Salman a déclaré que «Israël ne nous a jamais attaqués» et «nous partageons un ennemi commun».

Comme bin Zayed le prince héritier saoudien lors de récentes conversations avec des responsables américains et des groupes juifs américains a exprimé son mépris pour la direction palestinienne. 

« Au cours des dernières décennies la direction palestinienne a raté une opportunité après l’autre et a rejeté toutes les propositions de paix qui lui ont été faites » a dit bin Salman lors d’une réunion avec des groupes juifs à New York en mars dernier.

« Il est temps que les Palestiniens acceptent les propositions et acceptent de venir à la table des négociations ou de se taire et d’arrêter de se plaindre » leur a-t-il dit.

 

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