Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas pu adopter une résolution condamnant Israël et assurant la protection au peuple palestinien. Dix pays dont la Chine la France et la Russie ont voté pour le texte présenté par le Koweït au Conseil de sécurité. Quatre autres se sont abstenus.
Le texte a été soumis par le Koweït. Vendredi 1er juin les États-Unis ont mis leur veto aux Nations unies à un projet de résolution présenté au Conseil de sécurité. La résolution réclamait la protection des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie occupée. Peu de temps après ce vote le Conseil de sécurité a rejeté un projet de résolution américain rendant responsable le Hamas palestinien des récentes violences dans la bande de Gaza.
Nikki Haley ambassadrice américaine à l’ONU a déclaré: « Il est maintenant complètement clair que les Nations unies ont un parti pris irréfutable contre Israël » assurant que les membres du Conseil de sécurité étaient « prêts à rejeter la faute sur Israël mais n’étaient pas prêts à le faire avec le Hamas « .
Dix pays dont la Chine la France et la Russie ont voté pour le texte présenté par le Koweït. Quatre autres (Royaume-Uni Éthiopie Pologne Pays-Bas) se sont abstenus alors que les États-Unis ont voté contre.
Les États-Unis sont le seul pays à avoir voté pour le texte américain. Tandis que 11 pays se sont abstenus et le Koweït la Bolivie et la Russie ont voté contre.
L’ambassadeur français aux Nations unies François Delattre a déclaré: » Ce silence n’est ni acceptable ni même compréhensible. Il n’est pas acceptable pour les populations palestinienne et israélienne premières victimes du conflit ; il n’est pas compréhensible pour le monde qui nous regarde et jugera sévèrement notre inaction face au risque d’un nouveau conflit au Moyen-Orient « .
Nikki Haley a expliqué que le projet du Koweït condamnant Israël pour les récentes violences était « largement inexact dans sa représentation des événements récents ».
Jeudi Nikki Haley avait prévenu que les États-Unis mettraient « un veto certain » à ce projet du Koweït qui représente les pays arabes au Conseil de sécurité. La version finale de ce texte appelait à considérer des mesures garantissant la sécurité et la protection » des civils palestiniens et réclamant que le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres présente un rapport sur un possible mécanisme de protection internationale.
Les forces d’occupation israélienne ont tué au moins 123 manifestants pacifiques palestiniens et blessé des milliers d’autres dont des enfants et des femmes depuis le lancement de la Grande marche du Retour le 30 mars la majorité le long de la frontière de la bande de Gaza.
Tout projet de résolution de l’ONU pour être adopté doit au moins recueillir neuf votes sur les 15 membres du Conseil et aucun veto des membres permanents que sont le Royaume-Uni la Chine la France la Russie et les États-Unis.