Israël a tué 18 enfants palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza depuis le début de 2018 selon la Défense internationale des enfants.
L’Organisation a déclaré mardi dans un communiqué que 12 enfants avaient été tués par des tirs israéliens depuis le lancement de la Grande Marche de retour à Gaza le 30 mars dont six tués lundi sachant que la moitié sont morts de balles réelles à la tête.
L’Organisation a affirmé que la nature des blessures confirme que les forces d’occupation israéliennes utilisent la force meurtrière contre des civils palestiniens et des enfants qui ne représentent aucune menace pour les soldats israéliens.
« Le mépris total d’Israël pour les normes internationales exige que la communauté internationale prenne des mesures urgentes pour demander des comptes à tous les auteurs de meurtres et de mutilations d’enfants palestiniens en violation directe du droit international » souligne la déclaration.
Au moins 62 Palestiniens ont été tués et environ 3.188 blessés à Gaza lundi après que les forces d’occupation israéliennes ont visé les civils qui manifestaient pacifiquement dans les zones frontalières orientales avec des munitions réelles des balles en caoutchouc et des grenades lacrymogènes.
Les Palestiniens ont manifesté lundi à Gaza principalement pour protester contre le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem conformément à une décision du président américain Donald Trump du 6 décembre 2017.
La décision de Trump a suscité un ressentiment palestinien et international de colère généralisée. L’Autorité palestinienne par exemple a décidé de geler ses relations politiques avec l’administration américaine tandis que l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution rejetant toute tentative de modifier le statut juridique de Jérusalem occupée.
Washington a délibérément décidé d’ouvrir son ambassade à Jérusalem le 14 mai jour du 70e anniversaire de la Nakba quand environ 760 000 Palestiniens ont été expulsés de leurs terres en 1948.